27 février 2014

Accidents de la route : 17 tués et 1.104 blessés en périmètre urbain la semaine dernière

Rabat- Dix-sept personnes ont été tuées et 1.104 ont été blessées, dont 49 grièvement, dans 850 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain, au cours de la semaine allant de 17 au 23 février courant.
Ces accidents sont principalement dus au défaut de maîtrise des véhicules, à l’inadvertance des piétons et des conducteurs, au non-respect de la priorité, à l’excès de vitesse, au changement de direction non-autorisée, au non-respect des feux de signalisation et du stop, à la circulation sur la voie de gauche et en sens interdit, au dépassement non autorisé et à la conduite en état d’ivresse, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Concernant le contrôle et la répression des infractions de la circulation et du roulage, les services de sûreté ont enregistré 41.100 contraventions, rédigé 20.239 procès-verbaux qui ont été soumis à la justice et 20.861 amendes à l’amiable recouvrées.
La DGSN fait également état de 7.293.700 DH recouvrés, 5.581 véhicules astreints au dépôt en fourrière, 14.267 permis de conduite retirés et 391 véhicules saisis.

MAP

24 février 2014

Khouribga : 2 personnes mortes et 1 blessée dans un accident de la route

 
Deux personnes ont été tuées et une autre légèrement blessée dans un accident survenu, samedi après-midi dans le périmètre urbain de la ville de Khouribga.
Le drame s’est produit après que les trois victimes qui tentaient de traverser la route, ont été percuté de plein fouet par un autobus au niveau de la route reliant Khouribga et la commune rurale Boulanouar, apprend-on auprès des autorités locales.
La personne blessée a été transférée vers l’hôpital provincial Hassan II de Khouribga alors que les dépouilles des deux victimes ont été déposées à la morgue.

MAP

21 février 2014

Axes accidentogènes : Trois milliards DH pour les routes dangereuses

La Nationale n°9 entre Marrakech et Ouarzazate, la Nationale n°1 entre Tiznit, Guelmim et Tan Tan, la Régionale n°413 entre Meknès, Sidi Kacem et Souk Larbaâ. Ce sont là trois routes des plus dangereuses au Maroc figurant au palmarès des axes à améliorer par le département de l’équipement, du transport et de la logistique.
Ces projets rentrent dans le cadre du programme d’amélioration de la sécurité routière sur les axes stratégiques les plus accidentogènes à travers le pays. Une enveloppe financière de 3 milliards de dirhams a été allouée à l’amélioration des infrastructures au niveau des axes routiers dangereux qui enregistrent un taux élevé d’accidents, selon le ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah.
Un programme dédié à l’amélioration de la sécurité routière au niveau des axes routiers dangereux qui enregistrent un taux élevé d’accidents est d’ailleurs en cours de réalisation. De ces 3 milliards de dirhams, une enveloppe de 600 millions est programmée pour l’année 2014. Le programme comprend notamment l’amélioration des caractéristiques géométriques des axes routiers en termes de longueur et de largeur, la réalisation d’une troisième voie sur certains tronçons de route, le traitement des points noirs, la mise en place d’équipements de sécurité sur les routes (murs de sécurité), la généralisation des dispositifs retro-réfléchissants de marquage des bas-côtés de routes et l’harmonisation de la signalisation.

De nouvelles mesures pour une meilleure éducation

Du nouveau en matière d’éducation à la sécurité routière au Maroc. Le Conseil du gouvernement, réuni mercredi 5 février, à Rabat sous la présidence du chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, a adopté un projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2.10-376 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des dispositions de la loi n° 52-05 portant code de la route relatives à l’éducation à la sécurité routière.
En effet, ce projet de décret vise à simplifier la procédure des demandes d’autorisation pour l’ouverture et l’exploitation des établissements de l’éducation à la sécurité routière à travers la révision de la liste des documents exigés du demandeur d’autorisation, selon le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement.

Benaceur Boulaajoul: «Une baisse historique du nombre des victimes»


ALM : Quel bilan des accidents de la circulation au Maroc au cours de l’année 2013 ?

Benaceur Boulaajoul : Au cours de l’année 2013, il y avait une baisse historique du nombre des victimes de la route. Nous sommes passés enfin sous la barre des 4.000 morts  et plus par an.  L’année dernière, le bilan provisoire faisait état de près de 3.700 morts. Cela veut dire que 300 vies ont été sauvées sur les routes marocaines. Maintenant, le défi est d’inscrire cette baisse sur la durée. En multipliant les efforts, on peut réduire davantage ce bilan pour arriver à 1.500 morts par an. La sécurité routière est vraiment l’affaire de tous. On ne peut enregistrer des résultats satisfaisants qu’en rassemblant tous les partenaires pour atteindre cet objectif.

Quels sont les axes de votre plan de communication de l’année 2014 ?

Le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) a opté pour une approche participative avec l’ensemble des acteurs institutionnels, les professionnels et la société civile.

Le plan du CNPAC met l’accent sur la synchronisation de la diffusion de spots avec les opérations et les campagnes de communication qui seront organisées à des moments précis de l’année marquées par une forte mobilité des usagers de la route.
Nous avons programmé des émissions à la télévision et à la radio. Ainsi, de nouveaux produits de sensibilisation seront diffusés pour la première fois sur les différentes chaînes de télévision Al Aoula, 2M TV et Medi1TV. Nous n’avons pas oublié le volet communication digitale. Aujourd’hui, il est primordial d’investir les réseaux sociaux comme plate-forme d’interaction avec les jeunes et les internautes de manière générale.

Bilan des accidents en 2013 : Enfin sous la barre des 4 000 morts


Plus de 300 vies ont été sauvées sur les routes marocaines au cours de l’année 2013. En effet, le nombre des victimes des accidents de la circulation a baissé de plus de 7% par rapport à l’année 2012. Plaçant ainsi le bilan des victimes des accidents de la route sous la triste barre des 4.000 morts enregistrés annuellement. «L’année dernière, le bilan provisoire faisait état de près de 3.700 morts. Cela veut dire que 300 vies ont été sauvées sur les routes marocaines.
Maintenant, le défi est d’inscrire cette baisse sur la durée. En multipliant les efforts, on peut réduire davantage ce bilan pour arriver à 1.500 morts par an», explique à ALM Benaceur Boulaajoul, secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC).
En dépit de cette tendance baissière, certaines régions connaissent l’inverse comme c’est le cas dans la région de Fès avec une hausse de 20%, l’Oriental avec une progression de 4% et des régions du Sud avec 11%.
Lors d’une rencontre organisée, la semaine dernière, sous le thème «Les accidents de la circulation au Maroc et la stratégie d’action du Comité national de prévention des accidents de la circulation», Mohamed Najib Boulif,  ministre délégué auprès du ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, chargé du transport, a souligné que l’élément humain est l’un des facteurs les plus importants dans les accidents de la circulation. Il a aussi appelé le gouvernement à entourer ce facteur de plusieurs «mesures réelles» et à mettre en œuvre une approche intégrée et globale afin de sensibiliser à la responsabilité de cet élément dans la perte de vies sur la route.
L’infrastructure et l’état mécanique des véhicules peuvent parfois être les principales causes des accidents de la circulation après l’élément humain, a-t-il ajouté.

13 février 2014

Accidents de la route: Sus aux «black points»!


C’est décidé et ce sera bientôt appliqué. Pour mettre fin aux sempiternels problèmes des accidents de la route, le ministère de l’équipement, du transport et de la logistique met cette fois les bouchées doubles. Il compte généraliser un programme annuel visant à éradiquer «les points noirs» sur les routes marocaines.

47 points jugés «sensibles»…
A grands problèmes, budget conséquent ! Le gouvernement a déjà dépensé la bagatelle de 300 millions DH en vue d’améliorer la situation au niveau de 47 points noirs. Et ce n’est pas tout. Il a procédé à l’installation de 50 kilomètres de glissières. Le ministère de tutelle ne compte pas en rester là. Il compte transformer le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) en agence publique avec une représentativité d’élus et d’organismes actifs tout au long de l’année et ne se limitant pas au travail saisonnier.