28 mars 2013

Accidents de la circulation en périmètre urbain : 20 morts et 1214 blessés

 
Vingt personnes ont été tuées et 1214 autres blessées, dont 74 grièvement, dans 902 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain pendant la semaine allant du 18 au 24 mars courant.

Ces accidents sont principalement dus au défaut de maîtrise des véhicules, à l'excès de vitesse, à l'inadvertance des piétons et des conducteurs, au non respect des feux de signalisation et du stop, au non-respect de la priorité, à la circulation sur la voie de gauche et en sens interdit, à la conduite en état d'ivresse, au changement de direction non-autorisé et au dépassement non autorisé, indique un communiqué de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN).

Sécurité routière - Le casque, le blouson et les gants du motard


Sur une moto, il n'y a pas de protection autour du conducteur. Ce n'est pas comme avec une voiture où l'on a la carrosserie autour pour nous protéger. Il est souvent demandé au motard de porter un casque. Mais la réponse est souvent déplacée quand on aborde le sujet. « Il n'y a pas de gendarmes là où je vais. Je n'ai pas besoin de mettre mon casque », répliquent souvent les motards.

Sécurité routière - La ceinture de sécurité et ses multiples fonctions

 Porter la ceinture de sécurité quand on conduit une voiture relève d'une banalité pour certains. Surtout ceux qui n'ont jamais été confrontés à un accident et qui n'ont jamais vu la fameuse « safety belt » dans ses œuvres. Oui, ses œuvres, au pluriel.
En effet, la ceinture de sécurité possède plus d'une fonction. En premier lieu, elle maintient le conducteur dans sa position de conduite quand survient un choc, frontal notamment. Pour ce faire, il est aidé par l'airbag intégré dans le volant. Mais aussi et surtout, en cas de perte de contrôle de la voiture, et donc de ballotage, sur une chaussée humide et glissante, par exemple, la ceinture de sécurité permet au chauffeur de rester en position pour essayer de redresser le véhicule.
Dans de nombreux cas, des accidents auraient pu être évités si les conducteurs avaient attaché leur ceinture. Quand la voiture se baladait dans tous les sens, ils auraient pu reprendre le contrôle de leur engin s'ils étaient maintenus en bonne position.

25 mars 2013

Exemple de règles de sécurité routière applicables au personnel


  • Attacher sa ceinture ( ou mettre son casque à motocyclette);
  • Ne utiliser de téléphone portable en conduisant;
  • Respecter les distances de sécurité
  • Respecter les limites de vitesse et adapter son allure aux conditions climatiques, à l'état de la route et à l'intensité du trafic;
  • Respecter les feux de circulation et le code de la route en général;
  • Ne pas conduire après avoir bu de l'alcool
  • conduire de manière responsable, en tenant compte des piétons, des cyclistes et, de manière générale, de tous les usagers vulnérables;

Province de Nouaceur : Plus de 387 MDH pour la mise à niveau du réseau routier

25 mars 2013 (MAP) - Une enveloppe d'investissement de 387,2 millions Dh a été consacrée à la réhabilitation et la modernisation du réseau routier de la région Arrahma-Ouled Azzouz, relevant de la province de Nouaceur.

Ainsi, près de 53 km de routes (rurales, principales ou nationales) seront rénovées et élargies dans le cadre d'un vaste programme visant à améliorer la circulation et les conditions de mobilité dans cette zone qui connait une forte urbanisation et une croissance démographique rapide.

Les travaux, qui seront lancés prochainement, seront réalisés en deux phases. Ils portent notamment sur la réfection et l'embellissement de la voirie, la construction d'un certain nombre de tronçons routiers ainsi que l'élargissement des routes périphériques.

21 mars 2013

Les cagoules

la ceinture de sécurité en voiture à l'avant comme à l'arrière est obligatoire

Non-respect de la priorité

La vitesse au volant est la cause la plus importante de tués sur la route

Témoignage enfants victimes d'accidents de la circulation

L'éducation routière : un style de vie et une langue de coexistence


A l'occasion de la Journée nationale de la Sécurité routière, l'Académie Régionale d'Education et de Formation de Kénitra - et ses délégations provinciales - a dernièrement organisé, en partenariat avec le Conseil municipal, des associations de la société civile, l'Auto-école Shimi branche de Kénitra et la Fédération des associations des parents d'élèves de la même ville, une campagne de sensibilisation aux dangers de la circulation routière sous le thème : "L'éducation routière : un style de vie et une langue de coexistence".
Outre les personnes adultes, les enfants ont constitué la principale cible de cette campagne. A cet effet, l'Etablissement Shimi, toujours présent lorsqu'il s'agit de vulgariser et répandre la culture de sécurité routière, a participé par des programmes pédagogiques où les valeurs de tolérance et de coexistence sur la route sont mises en avant. Ainsi, des ateliers de peinture ont été organisés et encadrés dont l'objectif principal est d'amener les enfants âgés de 5 à 10 ans à comprendre, apprendre et mémoriser des plaques et instruments de signalisation dont le respect est à même de préserver contre d'éventuels accidents. Les enfants ont également bénéficié de séances pratiques par le biais de simulateurs de conduite.
Parallèlement, la campagne a profité aux habitants des zones périphériques de la ville. Il est à noter que l'Etablissement Shimi d'auto-école, toujours partant lorsqu'il est question de contribuer aux efforts de sensibilisation des dangers de la circulation, compte à son actif nombre de campagnes effectuées dans des établissements scolaires, notamment aux côtés des services de la Sûreté nationale sous le signe "Pour une culture routière citoyenne".

Facebook au service de la sécurité routière




Objectif "zéro mort" sur les routes marocaines rejoint à son tour le célèbre réseau social et lance sa propre page. Cette dernière a pour vocation de rassembler les jeunes, les parents mais aussi les pouvoirs publics autour des risques encourus sur la route. Vous retrouverez sur cette page l'intégralité des nouvelles campagnes et l'ensemble des actions menées par l'association. Cette page vous donnera accès à toute l'actualité liée à la sécurité routière nationale et internationale, ainsi qu'à toutes les nouvelles règlementations.
 
Qu’est-ce que l'Objectif "zéro mort" ?
L’Objectif " zéro mort", constitue un engagement concret qui incite les citoyens, les organisations, les entreprises et les médias à entreprendre des actions pour faire diminuer le nombre de victimes sur nos routes.

Venez discutez, proposer vos idées ( écrites, filmées, dessinées), plus ou moins sérieuse cela fera avancer le débat quoi qu'il arrive !

19 mars 2013

Comment sauver cinq millions de vies sur les routes dans le monde?

Le 4 septembre 2012, le Maroc a connu l’un des accidents de la circulation les plus meurtriers de son histoire. 42 personnes sont mortes dans la chute d’un autocar dans un ravin, sur le col Tizi n’Tichka. Le véhicule a plongé dans un ravin de 150 mètres alors qu’il descendait de nuit, en direction de Marrakech. Outre les 42 morts, les autorités ont fait état de 25 blessés dont 4 dans un état grave.
Selon les statistiques du comité national de prévention des accidents de la circulation, plus de 4.000 personnes ont trouvé la mort sur les routes en 2011 au Maroc, soit une progression de près de 12% par rapport à 2010. Sur les six premiers mois de 2012, le nombre de morts était déjà en augmentation de plus de 8%. (Voir aussi page 2)
Dans le monde entier, chaque année, 1,24 million de vies sont perdues dans des accidents de la route. Parmi les victimes, 59% ont entre 15 et 44 ans, et 77% sont des hommes. Les accidents de la circulation sont également la cause de 50 millions de traumatismes non mortels chaque année. L’Organisation mondiale de la santé publie aujourd’hui le Rapport de situation 2013 sur la sécurité routière dans le monde: soutenir une décennie d’action. Ce rapport fait le point sur la sécurité routière dans 182 pays. Il évalue la mise en place d’initiatives efficaces dans ces pays pour améliorer la situation.
Il y a quelques données encourageantes. Entre 2007 et 2010, le nombre total de décès dans le monde dus aux accidents de la route n’a pas augmenté. Le nombre de décès a même diminué dans la moitié des pays alors que le nombre de véhicules immatriculés a augmenté de 15% dans la même période. Quelques raisons donc, d’être optimiste.
Ce qui est préoccupant, en revanche, c’est le fait que le nombre de décès a augmenté dans les autres pays au cours de la même période. Les mesures législatives concrètes à prendre en matière de sécurité routière pour sauver des vies sont bien connues aujourd’hui. Elles concernent 5 principaux facteurs de risque: la vitesse excessive, la conduite sous l’emprise de l’alcool, le non-port du casque pour les motocyclistes, le non-port de la ceinture de sécurité, et l’absence d’utilisation de dispositifs de sécurité pour les enfants. Mais aujourd’hui, à peine 28 pays, représentant 7% de la population mondiale, ont adopté les lois optimales concernant ces 5 domaines. Sur la vitesse, par exemple, seuls 59 pays limitent la vitesse en milieu urbain à 50 km/h ou moins, et autorisent les autorités locales à abaisser cette limite. En ce qui concerne les ceintures de sécurité, les lois obligeant le port de la ceinture pour tous les occupants de la voiture sont en place dans seulement 111 pays. L’objectif des Nations unies à travers la Décennie d’action 2011-2020 pour la sécurité routière est de sauver 5 millions de vies. Le rythme du changement législatif doit être accéléré pour y parvenir. L’une des cibles de la Décennie d’action est de porter à 50% d’ici 2020 le nombre de pays ayant adopté une législation englobant tous les aspects des cinq principaux facteurs de risque évoqués plus haut. Pour l’atteindre, les pays doivent veiller au renforcement des lois incomplètes afin de rendre celles-ci conformes aux bonnes pratiques dont l’efficacité est clairement établie.
Si les dispositions législatives au Maroc sont optimales en ce qui concerne le port de la ceinture et du casque et la consommation d’alcool, en revanche les systèmes de retenue pour les enfants ne sont pas encore obligatoires et il n’y a pas de loi fixant à 50 km/h la vitesse maximum en milieu urbain.
Dans chaque pays, la mise en place d’une législation optimale, qui représenterait une avancée considérable, n’est cependant qu’une première étape. Le rapport de l’OMS montre que l’application des lois sur la sécurité routière est inadéquate dans la plupart des pays. La législation doit aller de pair avec une application stricte des lois, portée à l’attention du public au moyen de campagnes dans les médias, et appuyée par des déclarations témoignant d’une forte volonté politique à tous les niveaux de gouvernement. Dans le rapport, les statistiques mondiales relatives aux décès liés aux accidents de la circulation sont ventilées par type d’usager de la route, et il apparaît que 27% des victimes sont des piétons ou des cyclistes (32% au Maroc). Pourtant, 79 pays seulement ont mis en place des politiques pour protéger les piétons et les cyclistes en les séparant de la circulation motorisée rapide, et seuls 68 pays disposent de politiques nationales ou infranationales de promotion des trajets à pied ou à bicyclette. Ces modes de déplacement doivent être rendus plus sûrs et encouragés comme des choix sains et moins coûteux. Aucun pays ne peut déclarer que la sécurité routière est optimale sur son territoire. La Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies, est une occasion à ne pas manquer. Avec le Rapport de situation 2013 sur la sécurité routière dans le monde, nous disposons des informations pour suivre les progrès en matière de gestion de la sécurité routière; d’amélioration de la sûreté des routes et des véhicules; de comportement des différents usagers de la route; et de soins dispensés à la suite d’un accident. Sachant ce qu’il convient de faire pour rendre nos routes plus sûres, nous devons unir nos efforts pour garantir la réalisation de l’objectif de la Décennie d’action 2011-2020: sauver cinq millions de vies.
 
Par le Dr Yves Souteyrand est représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Maroc depuis le 1er décembre 2012

Sécurité routière: La situation ne s’arrange pas

  • Le Maroc, très mauvais élève
  • Encore un déficit en législation selon l’OMS 
  • 92% de ces décès surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire

     
Avec 3.434 accidents mortels en 2012, le Maroc se classe parmi les pays possédant les routes les plus dangereuses au monde. Les chiffres les plus récents en la matière sont ceux du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) qui font état de 4.055 tués, 1.1791 blessés graves et 89.317 blessés légers entre décembre 2011 et décembre 2012 sur les routes marocaines. Les statistiques sont encore plus frappantes quand on tient compte du volume du parc automobile marocain, qui n’excède pas les 3 millions de véhicules. Un taux de motorisation limité mais qui n’empêche pas nos voies de circulation d’être les plus meurtrières, tuant 14 fois plus qu’en France et 11,7 fois plus qu’aux Etats-Unis.
D’après des estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le coût socio-économique des accidents au Maroc serait de 11,5 milliards de dirhams par an, soit 2% du PIB. Avec ce terrible constat, le Royaume caracole en tête dans les pays arabes. L’Egypte et l’Erythrée arrivent en deuxième et troisième place. Economiquement, l’hécatombe coûte 1,5 milliard de DH, soit l’équivalent de 2% du PIB (voir L’Economiste n°3971 du 2013/02/19). Selon le rapport de l’OMS, 3% des accidents mortels sont le fait d’une consommation excessive d’alcool au Maroc.
Ce n’est pas tout. L’OMS pointe du doigt le Maroc pour l’absence de «normes obligatoires pour les casques», ce qui pourrait réduire les accidents mortels d’environ 15%. L’absence de législation concernant les dispositifs de sécurité pour enfants est aussi relevée. De fait, les sièges-auto de sécurité pour bébés et jeunes enfants et les rehausseurs peuvent permettre de réduire de 54 à 80% le risque de décès. Et la liste est encore longue : point de vérifications officielles des nouvelles infrastructures routières, ni de politique nationale en faveur de la marche à pied ou du vélo…
Les traumatismes dus aux accidents de la circulation sont une cause majeure de mortalité, puisqu’ils sont chaque année à l’origine de 1,2 million de décès selon le rapport 2013 sur la sécurité routière effectué par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Si rien n’est fait dans l’immédiat, le nombre de traumatismes et de décès dus aux accidents de la circulation continuera à augmenter dans la plupart des régions du monde puisque les transports motorisés progressent. De fait, si la tendance actuelle se poursuit sans fléchir, les accidents de la circulation, qui occupent actuellement la neuvième place parmi les causes de mortalité au niveau mondial, devraient devenir la cinquième cause de décès d’ici à 2030.
Le rapport souligne cependant une stabilisation mondiale du nombre de décès ces dernières années alors que le nombre de véhicules a augmenté. L’OMS identifie dans ce rapport cinq grands facteurs de risque : conduite en état d’ébriété, vitesse, non-utilisation des casques pour motocyclistes, des ceintures de sécurité et des dispositifs de sécurité pour enfants. 88 états ont été capables de réduire le nombre de décès mais il a augmenté dans 87 pays. Le rapport établit que 59 pays (39 % de la population mondiale) ont limité la vitesse en agglomération à 50 km/h, 89 pays (66% de la population mondiale) sont dotés d’une législation complète sur la conduite en état d’ébriété, 90 pays (77% de la population mondiale) possèdent une législation sur le port du casque, 111 pays (69% de la population mondiale) possèdent une législation complète sur le port de la ceinture de sécurité et 96 pays (32% de la population mondiale) possèdent une législation sur les dispositifs de sécurité pour enfants. Les piétons, les cyclistes et les conducteurs de deux-roues motorisés et leurs passagers sont appelés collectivement «usagers de la route vulnérables». 92% des décès par accident de la circulation surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, alors qu’ils ne représentent que 53% des véhicules immatriculés dans le monde.

leconomiste

 

Sécurité routière: Dix points clés


Chaque année, 1,24 million de personnes meurent dans des accidents de la circulation à travers le monde.
92% des décès par accident de la circulation surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Les usagers de la route vulnérables représentent la moitié des victimes par accident de la circulation à travers le monde.
La limitation de la vitesse permet de réduire le nombre d’accidents de la circulation.
La consommation d’alcool accroît les risques d’accident de 66%
Le port d’un casque de bonne qualité peut réduire de 40% le risque de décès.
Le port de la ceinture de sécurité réduit de 40 à 65% le risque d’accident mortel chez les passagers assis à l’avant.
Les sièges-auto de sécurité pour bébés et jeunes enfants et les rehausseurs peuvent permettre de réduire de 54 à 80% le risque de décès
Cent onze pays ont mis en place un numéro d’urgence national universel mais seuls 59 d’entre eux possèdent des services d’ambulances permettant de transporter plus de 75% des blessés à l’hôpital.
Depuis 2007, 88 pays ont réussi à réduire le nombre de décès par accident de la circulation.

leconomiste

Sept morts dans un accident près de Sidi Bennour

Sept personnes sont mortes ce matin dans un accident de la route près de Sidi Bennour suite au renversement d’un car. Dimanche, cinq jeunes avaient trouvé la mort dans un accident près de Tarfaya.
On dénombre aussi une vingtaine de blessés parmi les passagers dix blessés graves, qui ont été évacués vers l'hôpital d'El Jadida, et 21 autres légèrement atteints à l'hôpital de Sidi Bennour.

L'autocar s'est renversé vers 6h20 du matin au niveau de la localité d'Oulad Amrane à 12 km de Sidi Bennour. Il assurait la liason entre Ras El Ain dans la région de Youssoufia et Rabat.

Selon des témoignages sur place, le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule.

Dimanche, cinq jeunes avaient trouvé la mort dans un accident survenu à quelque 21 km de Tarfaya sur la route nationale n 1 reliant cette ville à Laâyoune.

Les cinq jeunes, dont une fille, ont été tués sur le coup lorsque leur voiture est entrée en collision avec un camion venant en sens inverse, a indiqué une source de la protection civile.

Drame sur la route côtière Tanger - Ksar Sghir Mort de Trois membres d’une même famille

Trois membres d’une même famille, un gendarme à la retraite, son épouse et son fils, qui étaient très appréciés au quartier Branès à Tanger où ils demeuraient, ont trouvé une mort dramatique, lundi, dans un accident de la circulation survenu sur la route côtière reliant les villes de Tanger et Ksar Sghir, lorsque leur voiture a été violemment percutée par un camion.
Les corps des victimes ont été évacués à la morgue de Tanger par les éléments de la Gendarmerie Royale et de la Protection civile.
Les funérailles ont eu lieu mardi, au milieu d’un émouvant cortège funèbre comptant de très nombreuses personnes qui ont tenu à accompagner les victimes à leur dernière demeure.

Cinq jeunes tués dans un accident de la route près de Tarfaya


Cinq jeunes ont trouvé la mort dans un accident survenu, dimanche, à quelque 21 km de Tarfaya sur la route nationale n 1 reliant cette ville à Laâyoune.

Les cinq jeunes, dont une fille, ont été tués sur le coup lorsque leur voiture est entrée en collision avec un camion venant en sens inverse, a indiqué une source de la protection civile.

Selon des proches des victimes, ces jeunes, âgés entre 19 et 22 ans, se dirigeaient vers la ville de Tarfaya.

Aussitô t après l'accident, le gouverneur de la province, ainsi que des représentants des autorités locales se sont rendus sur les lieux du drame où les services concernés ont entamé leurs investigations pour élucider les circonstances de cet incident.

Les corps des victimes ont été transportés par la protection civile à la morgue de l'hô pital Moulay Al Hassan Ben El Mahdi à Laayoune.

MAP Le : 2013-03-17

14 mars 2013

M. Benkirane examine l’état d’avancement du plan stratégique pour la sécurité routière

S’exprimant à cette occasion, M. Benkirane a souligné que la problématique de la sécurité routière est l’un des principaux défis qui concernent toutes les parties prenantes, vu les graves dégâts matériels et les pertes humaines causés par les accidents de la circulation, indique un communiqué de la présidence du gouvernement. Outre leur impact social, le bilan économique lourd des accidents est estimé à 14 milliards de dirhams par an, soit 2% du Produit intérieur brut (PIB), a précisé le chef de gouvernement. Cette situation, a-t-il ajouté, interpelle l’ensemble des intervenants, en particulier les pouvoirs publics, sur les mesures appropriées à prendre en la matière. Selon M. Benkirane, l’approche répressive adoptée par l’administration dans ce domaine ne pourrait pas à elle seule faire face à ce fléau, appelant les responsables du département de l’Équipement et du transport à contribuer au renforcement du rôle de l’administration dans la réduction des accidents de la route. Dans le même sillage, il a souligné la détermination de l’exécutif à surmonter la situation actuelle et à œuvrer aux côtés de l’ensemble des acteurs concernés afin d’améliorer le classement du Maroc en termes d’accidents routiers, ajoute le communiqué.

La rencontre a été l’occasion de présenter les divers développements des indicateurs de la sécurité routière au Maroc et d’examiner une série de propositions visant la mise en œuvre optimale des orientations et mesures de la stratégie d’action au titre de 2012-2016, notamment celles liées à la consolidation
des rôles de l’administration à tous les niveaux. Dans une déclaration à la presse, le ministre de l’Équipement et du transport, Aziz Rabbah, a affirmé que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’importance que revêt ce secteur, qui connaît divers chantiers de réformes.
Cette réunion s’est déroulée en présence du ministre d’État Abdallah Baha.

El Jadida : Sensibiliser les plus jeunes aux dangers à risque


Le  collège Sidi Mohammed Ben Abdellah d’El Jadida a inscrit la prévention routière et la sensibilisation de ses élèves aux dangers à risque comme une priorité dans son programme annuel. À ce titre, la Police d’El Jadida a mené, le mardi 12 mars 2013, une campagne de sensibilisation à la sécurité routière et aux dangers à risque auprès des élèves de ce collège.
Dans le cadre du projet d’éducation à la santé et à la citoyenneté, trois représentants de la  Sûreté  Provincial d’El Jadida sont intervenus au collège Sidi Mohammed Ben Abdellah d’El Jadida pour sensibiliser les élèves. Ainsi,  ces représentants de la Police d’El Jadida, MM. Salah Talâe, Hicham Rahoui et Mustapha Zouitene, sont en effet venus à la rencontre des jeunes pour leur présenter les dangers de la route et des conduites addictives. C’est par une approche très pédagogique que les élèves ont pu participer aux échanges avec ces hommes de la  Sûreté  Provincial d’El Jadida. Tous les produits stupéfiants, par leur typicité et leurs méfaits ont été déclinés. Une présentation des dangers de l’alcool et du tabac a permis aussi aux collégiens de mieux appréhender certains comportements à risques. Un rappel de la législation a également été réalisé. Les représentants de la  Sûreté  Provincial d’El Jadida ont alerté ensuite les élèves sur les dangers possibles des réseaux sociaux. « Cette prévention et cette sensibilisation s’inscrivent dans un axe spécifique du projet éducatif de l’établissement. Ces  genres d’interventions permettent aux élèves de sortir grandis, et plus au fait », expliquait M. Hassan Kaïchi, directeur du collège Sidi Mohammed Ben Abdellah d’El Jadida.
Cette action a été aussi l’occasion de valoriser le rôle préventif de la Police et de poursuivre la professionnalisation des agents dans le domaine de la prévention, de la sécurité routière et de la lutte contre les dangers à risque. Ainsi, elle contribuera sans aucun doute  à établir un rapport différent entre la Police et la population, et notamment les jeunes, basé sur davantage de proximité, de confiance, de respect, mais aussi de compréhension du rôle et des missions de la Police.
En marge  de cette action de sensibilisation et de prévention, des vélos ont été remis à des élèves orphelins ou issus de familles défavorisées. Ainsi, cette nouvelle distribution de vélos a profité à plusieurs élèves tous inscrits au collège Sidi Mohammed Ben Abdellah d’El Jadida. Les bénéficiaires vont suivre un programme d’éducation routière visant la sensibilisation aux dangers de la route et la promotion des valeurs et de la culture d’une conduite responsable.
Prise de conscience des dangers de la route et des conduites addictives
Dans le cadre de l’élaboration de son programme annuel, le collège Sidi Mohammed Ben Abdellah d’El Jadida a inscrit la prévention routière et la sensibilisation de ses élèves aux dangers à risque comme un axe primordial de son action. Et ce, en application du partenariat stratégique conclu entre le ministère de l’Education Nationale (MEN), la Direction Générale de la Sûreté Nationale et le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation.
Cette action a donc pour but d’accélérer la prise de conscience des dangers de la route, de la drogue, de l’alcool et des réseaux sociaux  chez les jeunes enfants. Ces derniers sont exposés à des risques dans leur vie quotidienne. Les enfants sont aussi de bons relais pour diffuser des messages de prévention auprès des adultes, relatifs à la sécurité routière aux abords des établissements scolaires, notamment lors des entrées et sorties de classes ; les adultes ne sont pas toujours très respectueux du code de la route, mettant ainsi en danger leurs enfants ou les enfants des autres.
Cette démarche vise non seulement à limiter les comportements à risque en sensibilisant les plus jeunes pour réduire le nombre d’accidents, de blessés et de tués sur le territoire mais aussi à associer les parents d’élèves à ces campagnes de sensibilisation par des actions ciblées aux abords des écoles.
Haj Abdelmajid Nejdi

Coopération entre Rabat et La Haye dans les secteurs liés à l'infrastructure et au transport


La Haye, 14 mars 2013 (MAP) - Le Maroc et les Pays-Bas ont convenu d'Âœuvrer pour renforcer leur coopération et créer de nouveaux partenariats dans les secteurs de l'infrastructure, du transport, de la logistique et de la sécurité routière.

Lors d'entretiens, mercredi à La Haye, le ministre de l'Equipement et du Transport, Aziz Rabbah et la ministre néerlandaise de l'Infrastructure, du Transport et de l'Environnement, Mélanie Schultz, ont souligné la nécessité de multiplier les contacts entre leurs départements respectifs, mais aussi entre les opérateurs privés pour explorer les opportunités de partenariats porteurs pour les deux pays.

M. Rabbah a fait part de la volonté du Maroc de bénéficier de la longue expérience des Pays-Bas dans les domaines du transport, des infrastructures, de la logistique et de la sécurité routière, soulignant que le Maroc, un pays caractérisé par sa stabilité politique dans une région en ébullition, espère "donner plus de sens à son partenariat avec la Hollande, un petit pays avec une grande expérience".

Au vu de leur relation vieille de plus de 400 ans et leurs positions stratégiques comme portes de l'Europe et de l'Afrique, les Pays-Bas et le Maroc se doivent de mettre à profit leurs atouts et potentialités dans ces domaines, a indiqué le ministre, ajoutant que le Royaume offre d'immenses opportunités d'investissement pour les entreprises néerlandaises.

M. Rabbah a souligné que des investissements colossaux sont prévus à moyen et long terme au Maroc en matière d'infrastructure et de logistique portuaire, aéroportuaire et ferroviaire, entre autres, invitant les sociétés hollandaises à venir s'installer dans le Royaume, un havre de paix, de stabilité et d'accueil grâce au processus de réformes démocratiques initié par SM le Roi Mohammed VI.

Le ministre, qui a mis en avant les mesures prises par le Maroc pour donner plus de visibilité aux investisseurs, a suggéré la mise en place d'une équipe technique qui sera chargée de l'élaboration d'un "portefeuille de coopération" pour aller au-delà des entrevues officielles, vers des rencontres institutionnelles.

De son côté, Mme Schultz a indiqué que les évolutions démocratiques qu'a connues le Maroc prouvent qu'"il est sur la bonne voie", ajoutant que sa jeunesse dynamique et sa stabilité, mais aussi son taux important de croissance, constituent de véritables atouts.

Présentant les points forts des stratégies néerlandaises relatives aux domaines d'intervention de son département, la Ministre a indiqué que son pays, point d'accès principal de l'Europe, est prêt à mettre à disposition du Maroc son expérience dans le transport de marchandises et la logistique maritime, deux secteurs clés aux Pays-Bas.

M. Rabbah, à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires et de professionnels marocains, effectue depuis mardi une visite de travail aux Pays-Bas, à l'occasion du salon international "Transport et logistique de Rotterdam", qui a ouvert ses portes mercredi.(MAP).

Pourquoi tant d’accidents mortels au Maroc ?



Le Maroc est parmi les pays du monde où le nombre d’accidents de la circulation est élevé, c’est parce que les organismes publiques et privés chargés de la communication, vulgarisent moins la question ; les moyens et les supports mis en place pour la sensibilisation des usagers restent insuffisants. Les mas média n’accordent que très peu de temps à cette question considérée parmi l’une des priorités nationales.
Je pense que pour diminuer ces pratiques devenues d’usage courant sur nos chaussées, il est important d’imposer une application scrupuleuse des règlements et des lois. Le code de la route doit être mis en application avec beaucoup de rigueur et sans aucune pitié, ni tolérance, ce qui impliquerait que les personnes chargées de l’application de ces lois et de ces règlements doivent être à la hauteur de leurs responsabilités. Ce qui veut dire que toute contrefaçon et tout manquement au respect de la loi doit être sévèrement sanctionné.
La mise en place d’une bonne infrastructure routière s’impose également avec acuité ; ce qui favorisera la prévention des accidents. De même que l’état des véhicules mis en circulation doit être contrôlé de manière très sévère. Aussi faut-il mettre en place une brigade de sensibilisation des citoyens, usagers des voies routières aux dangers des excès de vitesse et de la conduite sous les états douteux (ivresse, insomnies…).
Le respect du code de la route doit être l’une des priorités sur lequel les écoles de formation pour l’obtention des permis de conduire doivent mettre l’accent, avant toute autre chose ; car si l’on respecte la priorité et si chacun sait respecter les panneaux de signalisation et les limites qu’imposent ses panneaux, je pense que le nombre d’accidents va diminuer d’année en année.
Les conducteurs doivent savoir qu’il ne sert à rien de courir ; mais il vaut mieux conduire selon les normes pour arriver à destination au lieu de vouloir gagner du temps pour en perdre, à cause d’un accident causé par l’excès de vitesse, ou par dépassement non toléré. Si le feu rouge est allumé, il faut attendre jusque cela devient vert pour passer. Eviter de klaxonner inutilement.
Et donc, pour permettre la diminution du nombre d’accidents, il est important de tenir compte de certaines choses essentielles :
- Éradiquer la corruption et mettre fin au clientélisme ;
- Accorder de l’importance à l’application du code de la route et de la circulation,
- Vérifier constamment l’état des véhicules en circulation,
- Mettre en place une infrastructure routière de qualité,
- Revoir les façons et les procédures dans sont délivrées les permis de conduire,
- Taper fort sur les mains de ceux qui encouragent le manquement au respect des lois,
- Embarquer pour la fourrière tout véhicule non conforme aux normes et dont le conducteur ne respecte la priorité et/ou qui bloque la circulation par un mauvais stationnement.
- Opérer des retraits de permis de conduire aux enfants, fils à mamans, qui conduisent à grande vitesse dans les quartiers et qui mettent en danger la sécurité des citoyens.
- Interdire les quads dans les quartiers et sur les avenues.

Plus d'un million de tués par an sur les routes, l'OMS s'alarme

 
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s'alarme, dans un rapport, de la faiblesse des efforts des Etats en matière de sécurité routière, estimant que seuls 28 pays (7% de la population mondiale) possèdent une législation adéquate pour lutter contre un phénomène qui fait plus d'un million de tués par an.
"Le nombre de tués sur la route reste extrêmement élevé", a estimé Etienne Krug, responsable du département pour la prévention des accidents à l'OMS. Il s'agit de la 8e cause de décès dans le monde et de la première dans la classe d'âge des 15-29 ans.
L'OMS identifie dans ce rapport cinq grands facteurs de risque : conduite en état d'ébriété, vitesse, non-utilisation des casques pour motocyclistes, des ceintures de sécurité et des dispositifs de sécurité pour enfants. En 2010, les accidents de la route ont entraîné 1,24 million de décès dans le monde, un chiffre voisin de celui enregistré en 2007, selon le rapport. 88 États ont été capables de réduire ce nombre mais il a augmenté dans 87 pays. Pour réduire la mortalité sur les routes, il sera essentiel de s'assurer que plus d'États adoptent des lois couvrant ces cinq facteurs de risque, estime l'OMS.
Le rapport établit que 59 pays (39% de la population mondiale) ont limité la vitesse en agglomération à 50km/h, 89 pays (66% de la population mondiale) sont dotés d'une législation complète sur la conduite en état d'ébriété, 90 pays (77% de la population mondiale) possèdent une législation sur le port du casque, 111 pays (69% de la population mondiale) possèdent une législation complète sur le port de la ceinture de sécurité et 96 pays (32% de la population mondiale) possèdent une législation sur les dispositifs de sécurité pour enfants.
"Il faut qu'une volonté politique s'affirme au plus haut niveau pour garantir que la législation sur la sécurité routière soit adaptée et qu'elle soit strictement appliquée par tous" a déclaré le Directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan.
"Le Rapport sur la sécurité routière dans le monde 2013 constitue une sérieuse mise en garde à l'adresse des gouvernements, qui doivent en faire plus pour protéger les usagers de la route", a souligné Michael R. Bloomberg, le maire de New York, dont la fondation personnelle a financé le rapport.
"Les décès et les traumatismes imputables aux accidents de la route sont évitables. Ce rapport constitue une étape importante dans les efforts déployés pour assurer la sécurité des piétons, des cyclistes et des automobilistes. Il montre qu'en dépit des progrès, beaucoup reste à faire", a-t-il dit.

Un mort et trois blessés dans un accident de la route à Taza

 
Une personne a trouvé la mort et trois autres ont été blessées, dans une collision entre deux voitures survenue sur la route nationale N 6, mercredi dans la province de Taza.
Selon une source auprès des autorités locales, il s'est agi d'une collision frontale entre deux véhicules qui circulaient en sens inverse.

Les blessés ont été évacués vers l'hôpital provincial Ibn Baja de Taza et le corps de la victime a été transféré à la morgue du même hôpital, précise-t-on de même source.

9 mars 2013

19 morts et 1038 blessés dans les accidents de la route survenus la semaine dernière

 Dix-neuf personnes ont été tuées et 1038 autres blessées, dont 59 grièvement, dans 838 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain pendant la semaine allant du 25 février au 3 mars courant.
Ces accidents sont principalement dus au défaut de maîtrise des véhicules, à l'excès de vitesse, à l'inadvertance des piétons et des conducteurs, au non-respect du code de la route, des feux de signalisation et du stop, au non-respect de la priorité, à la circulation sur la voie de gauche et en sens interdit, à la conduite en état d'ivresse, au changement de direction non-autorisé et au dépassement non autorisé, indique un communiqué de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN).
Concernant le contrôle et la répression des infractions de la circulation et du roulage, les services de sûreté ont enregistré 30.351 contraventions et rédigé 14.267 procès-verbaux qui ont été soumis au parquet général, alors que 16.084 amendes à l'amiable ont été recouvrées.
En outre, la DGSN souligne que les sommes perçues ont atteint 5.774.725 DH, faisant état de la mise en fourrière municipale de 3034 véhicules, de la saisie de 10.996 documents et du retrait de la circulation de 237 véhicules.

8 mars 2013

Démantèlement d'un réseau spécialisé dans la délivrance de Permis de Conduire sans examens


La gendarmerie royale de la région de Ouled Salah ont procédé au démantèlement d’un réseau spécialisé dans l’intermédiation pour l’obtention du permis de conduire catégorie "B" sans passer l’examen d’aptitude.

26 présumés coupables ont été arrêtés et 24 permis de conduire de type B, ont été saisis au cours de cette opération.

Selon les hommes du Général Hosni Benslimane, les titulaires de ces permis B, délivrés par les membres de ce réseau, ne connaissent même pas les abc de la conduite et n’ont pas reçu de cours d’apprentissage dans des auto-écoles.

Des sources médiatiques ont rapporté que l’affaire avait éclaté lorsque les autorités locales avaient remarqué à un village de la région, s’appelant Douar Krota, des jeunes qui sont subitement devenus conducteurs et avaient acheté des voitures, alors que rien ne laissait croire qu’ils avaient faits les démarches administratives au centre de la gendarmerie royale de leur lieu de résidence, pour postuler à l’obtention du permis B.

Les 26 présumés coupables ont été déférés devant le procureur du Roi au tribunal de 1ère instance d’Ain Sebaa à Casablanca.

La source

4 mars 2013

La formation continue de 140 000 chauffeurs professionnels commence en avril

Cette première phase du programme de formation va durer de 2013 à 2016. Le budget de la première année sera financé par l’Etat. L’OFPPT devrait ouvrir des antennes dans les villes où il n’y a pas de centres de formation dédiés au transport.
Le ministère de l’équipement et du transport et le ministère des finances ont signé avec l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), jeudi 14 février, une convention pour le lancement du programme de formation continue des chauffeurs professionnels. La première phase du programme qui va s’étaler sur trois ans (2013-2016) concerne 140 000 conducteurs d’autocars et de camions sur plus de 300 000 conducteurs professionnels recensés, toutes activités confondues. Sont compris dans cette population, les chauffeurs de poids lourds et de taxis qui étaient en exercice avant le 1er octobre 2010, date de l’entrée en vigueur de la loi 52-05 portant Code de la route. Ces derniers doivent donc subir une formation continue pour pouvoir continuer à exercer au même titre que les nouveaux titulaires du permis, obligés de suivre une formation initiale qualifiante pour pouvoir accéder à la profession de conducteur professionnel.
On signale au niveau de l’OFPPT que conformément à l’article 310 du Code de la route, cette première formation continue obligatoire est financée par l’Etat. Pour la première année, le programme de l’OFPPT devrait toucher environ 32 000 conducteurs de camions et 3 000 conducteurs d’autocars. Avec la montée en charge du programme, il sera possible d’atteindre l’objectif des 140 000 personnes formées à l’horizon 2016, ce qui, nous précise-t-on, est possible une fois tout le processus de formation mis en place, c’est-à-dire la mobilisation des moyens humains et matériels, notamment les formateurs, les sites et la location des véhicules pour les épreuves pratiques.
En tout cas, l’OFPPT doit remettre d’ici la fin du mois de mars prochain au ministère de l’équipement et du transport le contenu des formations à dispenser et les moyens à mettre en œuvre, conformément aux référentiels fixés par l’arrêté ministériel du 23 décembre 2010 relatif à la conduite professionnelle.

Les formations durent de 21 heures à 35 heures
Les durées de formation pour ces conducteurs sont de 21 heures, dont 1 h 40 min de pratique individuelle sur route pour le transport de marchandises, et 35 heures, dont 2 h 30 min de pratique pour le transport routier de voyageurs.
Le cursus de formation est réparti en trois axes. Le premier porte sur ce que l’arrêté du ministre de l’équipement et du transport qualifie de «conduite rationnelle axée sur les règles de sécurité», à savoir les caractéristiques du véhicule et des organes de sécurité, l’apprentissage ou le perfectionnement pour une conduite sûre et économique, le strict respect des consignes de sécurité et l’application pratique en situation difficile. Le deuxième axe a trait à la réglementation relative à la santé, la sécurité routière et la sécurité environnementale, c’est-à-dire les dispositions spécifiques au transport de voyageurs et de marchandises au niveau national et international ainsi que les accidents du travail. Le troisième comprend une formation pour améliorer la qualité du service, la communication et le comportement commercial des conducteurs, la sûreté du voyageur et la gestion des situations difficiles.
Dans le cas présent, l’OFPPT devra établir annuellement un programme prévisionnel de mise en œuvre des cursus de formation continue avec le nombre de personnes à former, la répartition selon les régions en garantissant une accessibilité géographique satisfaisante pour les candidats et le nombre de véhicules à mobiliser. Ceci, sans parler de la formation des chauffeurs de taxis pour laquelle il coopère avec les wilayas. Certes, l’office n’a pas des établissements de formation dédiés au transport dans toutes les régions du Maroc, mais il est en mesure de mobiliser pour cette cause tout son réseau en y ouvrant des antennes. Ce réseau compte en effet 327 établissements couvrant l’ensemble des régions, dont trois établissements dédiés au secteur du transport à Casablanca, Tanger et Agadir et un quatrième en cours d’achèvement à Taourirt. Le tout permet d’accueillir plus de 3 000 stagiaires dans les métiers du transport et de la logistique. D’autres établissements sont programmés par l’office à Casablanca, Tanger Med, Fès et Benguerir.

Sécurité routière : ne devenez pas le danger des autres


Anxiété, fatigue, stress et colère sont les caractéristiques du conducteur français de 2013. Une étude Ipsos, effectuée du 10 au 12 février 2013,  montre une évolution comportementale chez les automobilistes français : le stress grandit, la vigilance baisse et l'imprudence règne.
La fatigue au volant a plusieurs conséquences sur le conducteur allant de l'hypovigilance à l'endormissement. Et lutter contre la fatigue a 3 conséquences sur le comportement du conducteur : du stress, de l'agressivité envers les autres automobilistes et une conduite dangereuse. Contrairement aux idées reçues, les hommes comme les femmes considèrent que les hommes conduisent moins bien que les femmes  (52 % contre 17 %).

Un état nerveux qui s'aggrave
Pour éviter les embouteillages, fréquents en périodes de vacances, beaucoup de Français se lèvent plus tôt que d'habitude (82 %), pour partir au petit matin ou dans la nuit (64 %). Ils en profitent pour finir de préparer leurs sacs la veille du départ, jusqu'à tard le soir (58 %). Ainsi, de plus en plus de conducteurs, fatigués et nerveux sur la route, injurient d'autres automobilistes (55 %) allant jusqu'à descendre de voiture pour s'expliquer (18 %). Sur la route, de plus en plus de personnes klaxonnent pour manifester un mécontentement (42 %) puis collent le véhicule qu'ils jugent dérangeant (24 %) et finissent par doubler sur la droite (21 %).
Depuis 2 ans, le stress au volant ne fait qu'augmenter : en 2011, 80 % des Français se considéraient vigilants, en 2013 ils ne sont plus que 72 % ; 58 % se prétendaient calmes, 51 % en 2013. Enfin, si 8 % des Français avouaient être stressés au volant en 2011, ils sont maintenant 12 %. N'oublions pas que les chiffres reflètent uniquement les conducteurs ayant avoué cet état d'anxiété et de stress. Le calme se perd de plus en plus, mais les Français en prennent conscience.
Conséquences sur la conduite
Nombreux sont les outils mis a la disposition d'un conducteur qui, par conséquent, finit par se déconcentrer. Entre le mobile qui sonne, le GPS qui commente, la musique qui tape, le passager qui parle, le conducteur est rapidement sur les nerfs.  Cette tension nerveuse émise à l'intérieur du véhicule a de nombreuses conséquences, qui se répercutent sur la conduite avec les autres. Ainsi la majorité des Français reconnait dépasser les limitations de vitesse (87 %), ne pas respecter les distances de sécurité (61 %) et doubler sans mettre le clignotant (52 %).
Cette inattention, non plus causée par un état physique (fatigue, stress…) mais par des objets concrets (GPS, musique…), est facilement gérable : il suffirait d'éteindre les appareils. Mais si les Français sont distraits au volant, c'est parce qu'ils se divertissent volontairement en conduisant : le jouet le plus répandu est bien sûr le téléphone, dont l'utilisation est variée : la consultation des messages ou les jeux rassemblent 3 % des conducteurs, l'envoi de SMS en concerne 20 % soit 1 sur 5, et les appels téléphoniques sont appréciés de plus d'un conducteur sur deux (55 %). Certains lisent un journal, une carte ou un livre (11 %), d'autres paramètrent le GPS (24 %) et une petite minorité regarde des films (1 %).
Un risque d'accident grandissant
Inévitablement, beaucoup oublient les règles de sécurité et se mettent à conduire comme s'ils étaient seuls. Aussi, un conducteur sur trois oublie de ralentir à proximité d'une zone sur laquelle des agents autoroutiers travaillent, et certains passent fréquemment par la bande d'arrête d'urgence pour aller plus vite (2 %), le tout avec le régulateur de vitesse enclenché (40 %). Le régulateur est de plus en plus considéré comme étant facteur d'hypovigilance (diminution de l'attention au volant), puisque le conducteur ne s'inquiète plus de la vitesse. Aussi, beaucoup de conducteurs en profitent pour conduire plus de 2h avant de faire une pause (41 %). Le risque dominant est de s'endormir au volant,et de provoquer ainsi un accident. Or plus d'un conducteur sur trois admet s'être déjà endormi au volant, et un conducteur sur trois reconnait que son état de fatigue a déjà provoqué une déviation de la voiture, risquant un accident. Cependant, de plus en plus de Français ont désormais conscience de ce qu'est un comportement dangereux, même si beaucoup d'efforts sont nécessaires.
Conseils pratiques
Tout d'abord, pour être serein, il faut être organisé.
Bouclez votre valise 24h avant votre départ pour etre détendu quand vous prendrez le volant. Dormez au moins 7h, c'est le minimum pour être en forme. Abordez la circulation de manière détachée et complète : un voyage ne se pense pas sur les 30 prochains km, mais dans sa globalité. Vous savez qu'il y aura des bouchons, et vous savez que les longs voyages sont contraignants, épuisants et ennuyeux. Aussi, n'essayez pas de gagner 30 minutes sur votre trajet en risquant de provoquer un accident. Faites des pauses sur la route, une petite sieste si besoin, mangez même si vous n'avez pas faim. Prenez votre temps, mieux vaut arriver à destination 2h en retard, mais détendu et en vie.
Sources : Ipsos