28 février 2013

Karim Benzema risque entre trois et six mois de prison pour excès de vitesse à 216 km/h

Le joueur français du Real Madrid, Karim Benzema a été flashé, alors qu'il roulait à 216 kilomètres sur une autoroute limitée à 100km/h, rapportent des médias locaux.

L'attaquant français, qui avait été pris par les radars dans la nuit du 3 février sur une autoroute de la capitale espagnole, risque une peine d'emprisonnement de trois à six mois que le juge peut transformer en amende de 5 à 400 euros par jour sur 6 à 12 mois.

En outre, Benzima perdra son permis de conduire pour une période de huit mois à quatre ans. Selon le quotidien "El Pais", Benzema a été surpris au volant d'une voiture louée par le Real Madrid et c'est le club qui a identifié le conducteur.

Le procès pour infraction à la sécurité routière était prévu pour mardi dernier, mais il a été reporté parce que le joueur avait été convoqué au match de la demi-finale de la Copa del Rey contre le FC Barcelone, qui s'était soldé par un score de 3 buts à 1 à l'avantage du club madrilène. L'attaquant français bénéficiera toutefois d'une réduction de peine s'il plaide coupable.

En 2009, Benzema était sorti indemne d'un accident survenu à Madrid après que l'Audi Q7 qu'il conduisait a heurté un arbre.

Accidents de la route : La palme aux Casablancais

La région du Grand Casablanca occupe la première place à l’échelle nationale en termes d’accidents de la circulation avec 13.350 accidents de la circulation, suivie de la région de Rabat-Salé-Zemmour- Zaër avec 7.435 accidents. La région de Marrakech-Tensift-Al Haouz est classée 3ème avec 5.923 accidents ayant causé la mort de 468 personnes durant les 11 premiers mois de l’année écoulée, soit une augmentation de près de 4%, précise un rapport de la Direction régionale de l’équipement et du transport. Durant la même période, le nombre d’accidents de la circulation enregistré en périmètre urbain dans la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz s’est chiffré à 3.311 accidents ayant entraîné la mort de 77 usagers de la route et 383 blessés graves, soit une hausse de l’ordre de 4,81%, indique la même source, soulignant que le nombre global des accidents de la route hors périmètre urbain a été de l’ordre de 2.109 accidents ayant engendré quelque 364 morts et 1.081 blessés graves.

Permis de conduire et carte grise : des procédures assouplies

Désormais, le permis de conduire et la carte grise seront plus accessibles. La volonté de cette simplification émane des ministres de l’équipement et du transport, de l’économie et des finances, de la santé, ainsi que de la fonction publique et de la modernisation de l’administration qui ont signé un procès verbal portant simplification des procédures administratives relatives au permis de conduire et à la carte grise. Ces procédures concernent la réduction des documents requis. Ainsi, le changement du permis de conduire du format papier au format électronique ne nécessite que 4 documents au lieu de 9. Ceci en se passant de la légalisation de la déclaration sur l’honneur et la CIN. De plus, l’acquittement des droits pour le permis de conduire est désormais exécutable, selon Abdelâdim El Guerrouj, ministre délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation de l’administration, au niveau d’un seul au lieu de quatre points dans trois administrations différentes. Pour la carte grise, le nombre d’imprimés a été réduit de 3 copies à une à télécharger sur Internet tout en épargnant au citoyen de fournir la fiche de paie. Pour l’obtention du permis de conduire pour la première fois, le nombre de documents a été réduit de 9 à 3 en se passant de la légalisation de la déclaration sur l’honneur et la CIN. S’agissant des étapes de réalisation, elles sont réduites de 8 à 4 pour le changement du permis de conduire en se passant de l’obligation de procéder aux démarches de visite médicale. Pour l’obtention du permis de conduire pour la première fois, ces étapes se confinent à 5 au lieu de 9. Lesdites étapes sont passées de 8 à 6 pour la carte grise.
En outre, la visite médicale a été assouplie en simplifiant l’accréditation des médecins du secteur privé désirant y procéder. Aussi, ces procédures visent à permettre aux concessionnaires de se connecter au système informatisé destiné à gérer la carte grise. Chose qui épargnera aux citoyens les déplacements fréquents aux centres d’immatriculation des voitures.

La gendarmerie royale utilise déjà les alcootests en cas d'accidents de la circulation

La gendarmerie royale utilise déjà les alcootests en cas d'accidents de la circulation en rase campagne. Son parc sera renforcé en 2012 par l'acquisition de 150 autres éthylomètres et en 2013 par 150 éthylomètres et 50 éthylotests.

Du nouveau en matière d’alcootests. La généralisation de ces outils de mesure est prévue pour avril 2012. «Le contrôle de conduite sous l’influence de l’alcool sera généralisé, à partir d’avril 2012, à toute personne au volant, soit en cas d’interception pour une autre infraction au Code de la route ou lors de campagnes spécifiques de prévention», affirme à ALM Mohamed Marhraoui, directeur des transports routiers et de la sécurité routière. Pour cela, le parc de la gendarmerie royale et de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) sera renforcé par l’acquisition de nouveaux appareils. A noter que la gendarmerie royale utilise déjà les alcootests au même titre que la police en cas d’accidents de la circulation. «Le recours aux alcootests, corroboré par des analyses sanguines, est opéré par la gendarmerie royale en cas d’accidents de la circulation en rase campagne», précise M. Marhraoui. Rappelons à ce sujet que la police n’utilise les alcootests qu’en cas d’accident de circulation en ville (voir édition du 28 décembre 2011). La gendarmerie royale dispose actuellement de 225 éthylotests et 225.000 embouts. Quant à l’acquisition de 50 éthylomètres accompagnés d’un lot de 50.000 embouts, celle-ci est toujours en cours. Selon le directeur des transports routiers, ces équipements seront opérationnels vers la fin du 1er trimestre 2012. Par ailleurs, M. Marhraoui tient à souligner que «le parc de la gendarmerie royale sera renforcé en 2012 par l’acquisition de 150 autres éthylomètres et 150.000 embouts et en 2013 par 150 éthylomètres, 50 éthylotests et 200.000 embouts». Quant au parc de la DGSN, il est prévu pour 2012 l’acquisition de 180 éthylomètres et 180.000 embouts et en 2013 de 180 éthylomètres, 150 éthylotests et 330.000 embouts. Cette mesure qui vise à lutter contre la conduite en état d’ébriété et qui sera généralisée dans quelques mois devrait permettre d’effectuer 200.000 contrôles chaque année. En attendant, près de 15% des accidents de la circulation au Maroc sont liés à la consommation d’alcool.

Ne cessez jamais de vous méfier de la route

*EN RENTRANT DE TANGER, nous avons été surpris par un grand embouteillage, d’abord, on a pensé à des travaux d’entretien de la route... Hélas, en avançant difficilement un peu plus on a aperçu l es gyrophares de la Gendarmerie Royale et de plusieurs ambulances. On a compris tout de suite qu’il s’agissait d’un grave accident.
* EN EFFET, UN AUTO-CAR ÉTAIT renversé sur le bord de la chaussée et un camion avec remorque coupait presque la totalité de la route. L’excès de vitesse et un dépassement inapproprié semblaient être les principales cause de cette tragédie routière.
Les quelques 20 km restants, la circulation avançait difficilement, plusieurs conducteur s descendaient pour voir de plus près ce qui ce passait, mais revenaient vers leurs voitures presque aussitôt en ayant quoi raconter.
* LES RUMEURS CIRCULAIENT en fait plus vite que la circulation . Effectivement , plusieurs gens
répétaient qu’il s’agissait d’un excès de vitesse , d’autres disaient que l’un des conducteurs était dans un certain état, ou bien on entendait dire que l’un des camions dérapa de son chemin. On racontait également qu’il y eut des victimes, des morts et des blessés mais rien n’était certain.
* AUX ENVIRONS DE 23 H, ce fut le choc et la tristesse qui s’emparaient de nous. C’est vrai que la
circulation avait commencé à reprendre son souffle, mais l’un des membres de la gendarmerie Royale nous mit face à la réalité en, nous confiant que l’un des deux chauffeurs avait perdu la vie tout de suite après l’accident à cause de sa négligence envers l’entretien de son véhicule (les pneus étaient défectueux).

* CHERS CONDUCTEURS : pour votre bien et votre sécurité, faites plus attention la prochaine car la route peut-être à chaque moment mortelle.

26 février 2013

Sécurité routière : être enrhumé serait plus dangereux que d'être ivre

Avoir la crève au volant serait plus porteur de risque que d'être alcoolisé. A cause d'un rhume, nos réflexes sont fortement ralentis.

Etre malade ou conduire, il faut choisir ! Selon une étude galloise, être enrhumé et prendre le volant serait encore moins recommandé que de conduire saoul ! Les chercheurs affirment même que les personnes qui prennent la route avec une grosse crève auraient des réactions plus lentes que celles ayant bu quatre pintes de bière.

En clair, les conducteurs ayant un rhume mettraient plus de temps à s’arrêter que les autres, colleraient davantage les véhicules devant eux et auraient moins conscience des dangers potentiels rencontrés sur la route.

Eternuer, c’est fermer les yeux pendant 3 secondes

Mais ce n’est pas tout ! Tout le monde l’a remarqué, lors d’un éternuement, impossible de garder les yeux ouverts. Un simple « atchoum » peut nous boucher la vue pour une durée allant jusqu’à trois secondes. C’est beaucoup trop lorsque nous sommes au volant.

« Le rhume ou la grippe ralentit la réaction de 36 millisecondes. Dans le même temps, consommer une quantité d'alcool supérieure à la limite maximale ralentit le temps de réaction de 15 millisecondes » explique le professeur Andy Smith, de l'Université de Cardiff, qui a conduit l'étude.

On rappelle qu'en Angleterre tout comme en France la limite est autorisé est de 0,5g d'alcool par litre de sang.

JNSR: Le lycée Bir Anzarane de Tahannaout opte pour la sensibilisation

Dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la sécurité routière, le lycée Bir Anzarane de Tahannaout a consacré sa semaine culturelle à cet événement qui, grâce au choix du thème « 4000 morts, nous sommes tous responsables », a interpellé l’ensemble des élèves, surtout que la plupart d’entre eux empruntent différents modes de transport pour aller à leur établissement scolaire.
A cet effet, et pour que la sensibilisation soit générale, des élèves, tous niveaux confondus, ont été désignés pour prendre en charge l’élaboration d’une revue murale qui, de l’avis de tous, était une réussite sur tous les plans, d’autant que le choix des images, des slogans et des registres employés a eu l’impact  souhaité sur toutes les composantes de l’établissement, et même de ses visiteurs.
Par ailleurs, des exposés présentés par les élèves se sont focalisés sur les causes et les conséquences des accidents de la circulation au Maroc, faisant de la sensibilisation l’élément essentiel qui pourrait, sinon éradiquer ce fléau, du moins atténuer de son intensité et de son impact qui coûtent cher aux victimes au niveau social, et qui constituent une lourde charge pour le budget de l’Etat.
En marge de ces deux activités, la participation effective de la brigade de Tahannaout à cette campagne de sensibilisation a constitué un événement pour les lycéens qui étaient très attentifs aux explications et simulations des agents de l’autorité qui ont ciblé leurs interventions sur les comportements à risque relatifs à l’âge de ces jeunes lycéens.
En guise de cérémonie de clôture de cette semaine culturelle et de sensibilisation, des prix et attestations de mérite ont été décernés aux élèves ayants pris part à l’organisation de cet événement, avec la conviction que « nous sommes tous responsables de cette hécatombe». 

Source : http://www.libe.ma

22 février 2013

Plus de 4.000 personnes ont perdu la vie sur nos routes

L’hécatombe continue sur nos routes. Les statistiques provisoires des accidents de la route durant l’année 2012 montrent que, malgré une insignifiante baisse, le nombre des victimes est toujours effarant. Ainsi, au cours de l’année précédente, il y a eu 67.515 accidents, soit une diminution de 1,95 % par rapport à 2011. Il y a eu aussi 3.434 accidents mortels, soit une légère baisse de 1,41 % par rapport au nombre enregistré en 2011.
En ce qui concerne les accidents non mortels, leur nombre a atteint 64.081, soit une réduction de 1,97% par rapport à l’année 2011. Pour sa part, le nombre des tués a été de 4.055 marquant ainsi une microscopique baisse de 0,27%. Idem pour le nombre des blessés légers qui a atteint 89.317, soit -0,79 %. Et enfin, il y a les blessés graves dont le nombre a régressé de 5,63% pour s’établir à 11.791 personnes. De par le monde, les statistiques de l’insécurité routière montrent que 80% des accidents de la circulation routière sont dus essentiellement au comportement humain du conducteur. Il s’agit là d’un constat également confirmé au niveau national.
La peur du gendarme a, certes, fait son effet, mais a aussi montré ses limites. D’ailleurs, cet effet psychologique a été à l’origine des réductions significatives enregistrées pendant le premier trimestre de mise en œuvre du nouveau code de la route. Celui-ci a confirmé le lien indéniable entre les indicateurs de l’insécurité routière et le comportement humain.
En effet, l’entrée en vigueur le 1er octobre 2010 du code de la route a eu un impact très positif sur les indicateurs de la sécurité routière, durant le premier trimestre de son application (octobre à décembre 2010) avec des réductions par rapport à la même période de l’année 2009, respectivement de 17,59, 18,52, 18,12 et 19,76% du nombre des accidents, de tués, de blessés graves et de blessés légers selon les statistiques définitives de l’année 2010. Mais, cet effet psychologique s’est dissipé rapidement par la vulnérabilité du contrôle qui a fait défaut durant la période octobre 2010-avril 2011, à cause de la non-disponibilité des équipements de contrôle conformes aux nouvelles exigences du code de la route.
C’est pour cela que la lutte contre ce fléau passe par la mutualisation des efforts de tous les intervenants dans le domaine de la sécurité routière. D’ailleurs, la diversité des intervenants dans le domaine de la sécurité routière nécessite l’ouverture sur l’ensemble des secteurs et la mise en place des plates-formes de partenariat en vue d’améliorer le rendement de chaque secteur. Ainsi, l’édition de l’année 2013 de la Journée nationale de sécurité routière, qui coïncide cette année avec la dernière année de la mise en œuvre du troisième Plan stratégique intégré d’urgence couvrant la période 2010-2013, se distingue par l’ouverture sur différents domaines.
L’éducation est en pole position puisque le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) devra signer des conventions de partenariat à l’occasion de la journée du 18 février avec le ministère de l’éducation nationale concernant l’intégration des concepts de la sécurité routière à tous les niveaux du cursus scolaire. D’autres conventions seront signées avec le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres pour encourager la réalisation des études et recherches scientifiques dans le domaine de la sécurité routière au niveau des universités, facultés et écoles supérieures spécialisées.
Le ministère de la justice et des libertés  sera aussi impliqué à travers trois actions. Il s’agit de l’accompagnement de ce département pour la mise en place d’un système d’information de suivi des cas des accidents de la circulation ; l’organisation des séminaires et animation des émissions TV et radio traitant de la sécurité routière ainsi que la réalisation des études dans le domaine légal et juridique lié à la prévention et la sécurité routières.

Accidents de la circulation: Plus de tués au sud du Royaume

Sur le plan régional, le bilan de l’année 2012, en comparaison avec l’année 2011, montre que sur les 16 régions économiques du Royaume, six ont enregistré des diminutions du nombre de tués alors que 10 ont enregistré des augmentations dont de Guelmim-Smara avec une hausse de 14,71% et Laâyoune-Boujdour avec + 27,45%.

1- Souss-Massa-Draâ  : -61 tués, soit -13,35 % ;
2- Fès-Boulemane  : -38 tués, soit -19,69 % ;
3- Taza-Al Hoceima-Taounate : -34 tués, soit -18,38%;
4- Tadla-Azilal : -19 tués, soit -8,23 % ;
5- Oued Eddahab-Lagouira : -3 tués, soit -16,67 % ;
6- Chaouia-Ouardigha : -3 tués, soit -0,89 % ;
7- Rabat-Salé-Zemmour-Zaër : +3 tués, soit +1,08% ;
8- Marrakech-Tensift-Al Haouz : +8 tués, soit +1,74%;
9- Guelmim-Smara : +10 tués, soit +14,71 % ;
10- Doukkala-Abda: +12 tués, soit +3,45 % ;
11- Tanger-Tétouan : +12 tués, soit +4,72 % ;
12- Gharb-Chrarda-Bni Hssein: +14 tués, soit +5,86%;
13- Laâyoune-Boujdour : +14 tués, soit +27,45 % ;
14- Meknès-Tafilalet : +17 tués, soit +6,18 % ;
15- Oriental : +26 tués, soit +8,20 % ;
16- Le Grand Casablanca     : +31 tués, soit +8,71 %.

La recherche scientifique au service de la sécurité routière

 Dans son plan d’action 2013, le Comité national  de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) a accordé une place de choix à la recherche scientifique et la veille technologique.  Ainsi, au cours de cette année, le Comité réalisera une étude pour l’accompagnement des collectivités locales dans un cadre contractuel pour améliorer  les conditions de la sécurité routière en milieu urbain. «L’objectif de cette étude est d’approfondir davantage les connaissances sur la problématique des accidents de la circulation au niveau d’une ville du Royaume, de proposer des solutions adéquates et aménagements types et de faire des recommandations d’actions et de mesures ayant trait à la sécurité routière quant aux aspects relatifs au comportement, à l’infrastructure, à la circulation et au transport», explique-t-on au CNPAC. Le Comité travaille également sur la conception de guides référentiels relatifs aux aménagements de sécurité en milieu urbain pour favoriser l’adoption de documents normatifs et de systématiser les aménagements sécurisés dans les projets de voirie urbaine existants et futurs. Il s’agit notamment des aménagements des espaces de déplacement des piétons, de la signalisation, des pistes cyclables... Par ailleurs, le Comité national  de prévention des accidents de la circulation franchira un nouveau pas dans sa mission de sensibilisation en lançant une étude comportementale visant l’usager de la route pour déterminer notamment les comportements à  risques (vitesse, fatigue au volant, somnolence…), les risques routiers, l’impact des organes de sécurité sur le comportement des conducteurs (ceinture de sécurité, ABS, système de retenue) ainsi que les catégories de conducteurs à risques. Le CNPAC œuvre aussi à la mise en œuvre et au renforcement de la coopération avec les universités et instituts spécialisés en vue de réaliser des études et recherches scientifiques et organiser des rencontres et séminaires scientifiques dans le domaine de la sécurité routière. Dans son plan d’action, le Comité national  de prévention des accidents de la circulation prévoit aussi l’acquisition de simulateurs de conduite pour la formation des conducteurs professionnels qui seront mis à la disposition des instituts de formation relevant de l’OFPPT. Il compte également s’équiper en simulateurs de conduite pour la formation des conducteurs des cyclomoteurs. Ces outils pédagogiques seront essentiellement exploités pour la formation des élèves du cycle secondaire dans le cadre des activités parascolaires supervisées par le CNPAC.
Et enfin, le Comité devra acquérir des Radars de sensibilisation pour le contrôle de vitesse. L’objectif étant de sensibiliser les conducteurs sur la vitesse utilisée sur certains axes routiers. L’information relative à la vitesse utilisée est affichée sur un écran électronique dans un but purement pédagogique.

Une caravane pour arrêter le massacre

La ville du détroit a été choisie, vendredi 15 février, pour le lancement officiel de la Caravane pour le développement et la sécurité routière dans la région nord. Présidée par Aziz Rabbah, ministre de l’équipement et du transport, cette caravane visait la promotion de la région, tout en mettant en valeur ses atouts via des projets de la prévention de l’insécurité sur la route.
Selon les organisateurs, cet événement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée nationale  de la sécurité routière 2013 qui coïncide, cette année, avec le lancement d’un «plan stratégique sur la sécurité routière 2013-2016». «La caravane fait partie d’une série d’actions menées pour prévenir les dangers de la route», a précisé M. Rabbah.
Des automobilistes et des motards ont été invités, à cette occasion, à sillonner plusieurs communes urbaines et rurales dans la région nord. Ils ont affiché tout au long de l’itinéraire de cette caravane le slogan de la journée nationale de la sécurité routière. Malgré une légère baisse des accidents, «les indicateurs des résultats de l’an 2012 sont intéressants. Les accidents de la route ont enregistré une baisse pratiquement de 2%. On constate une tendance à la stabilisation avec une chute de 0,3% dans le nombre de tués. Le nombre de blessés graves a diminué de près de 6%. Et on a constaté une quasi-stagnation au niveau du nombre de blessés légers», a expliqué Benacer Boulaajoul, secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC).
Selon M. Rabbah, des efforts doivent être davantage engagés pour une meilleure lutte contre l’insécurité sur la route, surtout que les accidents de la circulation font plus de 4.000 morts chaque année. «Le facteur humain demeure la première cause des accidents de la circulation», a-t-il affirmé, faisant remarquer que 80% des accidents sont dus au comportement des automobilistes. M. Rabbah a, par ailleurs, évoqué la signature, au cours de la célébration de cette journée nationale, d’une «charte de la bonne conduite sur la route» qui traduit l’ouverture sur les différents intervenants et les acteurs concernés. Il a aussi procédé à la présentation des décisions prises lors de la dernière réunion du Comité interministériel de la sécurité routière en vue de l’amélioration du comportement du conducteur. Parmi ces décisions figurent le renforcement du contrôle routier et la formation de près de 140.000 conducteurs professionnels sur 4 ans. Il s’agit aussi de l’intégration de l’éducation routière dans le cursus scolaire et l’amélioration de la recherche scientifique dans le domaine de la sécurité routière. D’autres actions seront menées dans le cadre de partenariat, notamment avec des secteurs et établissements concernés.
Il est à noter que les activités de cette caravane se sont distinguées par la visite et le lancement de plusieurs projets visant l’amélioration des conditions et la sécurité des usagers de la route. Il s’agit des travaux de la réalisation de la voie expresse Taza-Al Hoceima dont le coût global des études et des travaux est estimé à 2,500 millions DH. Le ministre a procédé aussi à la visite du carrefour giratoire (section Tétouan-Jabha) dont les travaux d’aménagement sont achevés à 100%. Il a également procédé à l’inauguration de la piste de l’éducation routière au parc Mirador d’Al Hoceima, dont l’objectif majeur est de sensibiliser les enfants aux dangers et aux répercussions des accidents de la circulation et de leur apprendre la manière de se comporter avec les situations routières. Situé sur une superficie de 2.500 m2, cet espace éducatif qui a nécessité une enveloppe de 3.388.708 DH est le fruit d’une convention de partenariat signée le 26 décembre 2007 entre le CNPAC, la wilaya de la région Taza-Al Hoceima-Taounate et la municipalité d’Al Hoceima.

JNSR:Appel à une approche participative pour stopper l'hécatombe


Les participants à une rencontre, initiée à Khénifra à l'occasion de la Journée nationale de la sécurité routière, célébrée chaque année le 18 février, ont souligné la nécessité d'une action commune et d'une mobilisation générale pour faire face au fléau des accidents de la route, car la sécurité routière est "la responsabilité de tous".
Ouvrant les travaux de cette réunion, le gouverneur de la province, Mohamed Ali Oukassou, a indiqué que cette Journée nationale constitue l'occasion pour évaluer les différentes mesures et efforts déployés par les différents services concernés pour stopper l'hécatombe. Cette journée offre également l'opportunité de mesurer l'efficacité des moyens mobilisés pour faire face à la hausse des victimes des accidents de la route et d'examiner les programmes et stratégies à mettre en œuvre dans l'avenir afin de relever ce défi, a-t-il ajouté.
Après avoir souligné les pertes socioéconomiques énormes engendrées par cette "guerre des routes", le gouverneur a estimé que les lois, aussi développées soient-elles ne peuvent à elles seules, atténuer l'hécatombe sans un véritable changement dans le comportement et la mentalité des usagers de la route, notant que l'élément humain reste la principale cause des accidents.
De leur côté, les représentants des différents services de sécurité concernés (Gendarmerie Royale, Sûreté nationale) et de la Protection civile ont présenté des exposés dans lesquels ils ont dressé le bilan de l'activité de leurs services respectifs dans le domaine de la sécurité routière en 2012.
Pour sa part, le directeur provincial de l'Equipement et des Transports (DPET) s'est attardé sur les principales orientations et objectifs du 3ème plan stratégique intégré d'urgence de sécurité routière et du plan national du contrôle routier (2011-2013), passant en revue les recommandations issues d'une étude réalisée, dans ce sens, pour assurer la sécurité des piétons au sein du périmètre urbain.
A l'issue de cette réunion, les participants à cette réunion se sont rendus à l'école "Mokhtar Soussi" dans la ville de Khénifra, pour assister à des cours pratiques en matière de sécurité routière au profit des élèves de cet établissement de l'enseignement primaire.

La principale cause des accidents de la circulation est le facteur humain


Entretien avec Le Directeur régional de l’Equipement et du transport de la région Tadla Azilal, Aziz Tah Tah en marge de la célébration de la journée nationale de la sécurité routière, lundi 18 Février 2013.

Quels sont les objectifs que s’assigne la célébration de la journée nationale de la sécurité routière ?

Aziz Tah Tah: En effet, nous venons de célébrer la journée nationale de la sécurité routière, à Béni Mellal. Pour nous, il s’agit d’une occasion de passer en revue des statistiques choquantes portant sur le nombre des victimes des accidents de la circulation et des centaines de blessés graves. Vu le nombre de tués qui a atteint des proportions très alarmantes, il est de notre devoir d’attirer l’attention des concernés (conducteurs, cyclistes, piétons…) sur les mesures qu’il faut prendre afin de réduire le nombre des victimes de la guerre des routes. Notons que cette année, cette journée est célebrée sur le thème « 4000 morts, nous en sommes responsables ».

Quelle est à votre avis la principale cause de cette hécatombe ?

Les statistiques prouvent que la principale cause des accidents de la circulation est le facteur humain. Et c’est la raison pour laquelle mous mettons l’accent sur le comportement humain quand nous organisons des campagnes de sensibilisation…pour lutter contre les accidents de la route.

Quelles mesures avez-vous donc prises pour lutter contre ce fléau social ?

D’abord, et sur le plan national, le Gouvernement a élaboré une stratégie qui a été concrétisée à partir de 2004 et qui porte sur neuf axes portant sur la législation, l’amélioration des infrastructures routières, les panneaux de signalisation, les interventions… Des actions sont menées dans le cadre du 3° Plan Stratégique Intégré Urgent de la Sécurité Routière au titre de l’année 2012 au moment où d’autres sont prévues pour l’année 2013 comme la poursuite des dispositions de la mise en œuvre du nouveau code de la route et de sa révision, l’achèvement de l’étude de proximité du transport dans le monde rural, mise en place des radars fixes pour le contrôle de la vitesse, création du Centre de formation dans le domaine de la sécurité routière…

Cependant, le facteur primordial reste le facteur humain. Et c’est la raison pour laquelle nous avons organisé à Béni Mellal et dans la région un grand nombre de campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires en collaboration avec la gendarmerie royale, la sureté nationale et le Croissant rouge Marocain. Notre objectif est de sensibiliser tout le monde et surtout la jeune génération aux dangers irréversibles de la guerre des routes. Lundi 18 Février, nous avons organisé la rencontre précitée avec la participation d’un grand nombre de nos partenaires et des acteurs concernés de la gendarmerie royale, de la justice de la sureté nationale, du Conseil Municipal, du secteur du transport et des correspondants de presse. C’était pour nous une occasion de jeter quelques lumières sur les statistiques alarmantes et les causes des accidents de la circulation.

Quant est –il au sujet du nombre des accidents de la route à Tadla Azilal ?

Concernant les statistiques provisoires des accidents et victimes de la circulation routière au niveau de cette région, il a été enregistré en 2012 : 2924 accidents corporels, 212 tués avec diminution de 12% par apport à 2011 ; 3669 blessés légers avec une diminution de 2% par apport à 2011; mais 867 blessés graves avec une augmentation de 6% par apport à 2011. Il est à préciser que le triangle routier Béni Mellal – Fquih Ben Salah – Souk-Sebt demeure le plus dangereux au niveau de la circulation routière dans la région.

Notons que le réseau routier classé de la région Tadla Azilal s’étend sur une langueur de 2425 Km dont 76% revêtu. La densité du réseau routier classé est de 11 km par 100 km² et 1,2 km par 1000 habitants. Il est à signaler que le trafic empruntant ce réseau est important, il atteint environ 12000 v/j entre Ouled Ayad et Béni Mellal, 11000v/j entre Béni Mellal et Kasba-Tadla et 8000 v/j entre Béni Mellal et Fquih Ben Salah. En ce qui concerne le parc des véhicules de cette région, il est de l’ordre de 2 millions de véhicules, soit 2% du parc national. Au niveau des permis de conduire délivrés en 2012, leur nombre a atteint 10163 pour les 3 centres Immatriculateurs de la région : Béni Mellal, Fquih Ben Salah et Azilal.


Source : Hibapress

Les panneaux de signalisation routière

19 février 2013

SR:Le gouvernement aspire à lancer un projet national d’avenir


Le gouvernement aspire à lancer un projet national d’avenir en matière de sécurité routière qui intègre tous les partenaires pour lutter contre le fléau des accidents de la route, a fait savoir lundi à Rabat le ministre du Transport et de l’Equipement, Aziz Rebbah.

A l’occasion de la Journée nationale de la sécurité nationale, célébrée cette année sous le signe « 4000 tués…Nous sommes tous responsables », M. Rebbah a affirmé que « les statistiques désastreuses des accidents de la route exigent la mise en place d’un projet national de grande envergure dans ce domaine, faisant fi du budget qu’un tel chantier peut nécessiter et qui peut s’élever à des milliards de dhs durant les quatre prochaines années ».

Ce projet prend forme aujourd’hui, a poursuivi le ministre, à la faveur de la conclusion de 14 accords avec l’ensemble des intervenants (ministères, journalistes, artistes, écrivains et cinéastes) pour faire face à ce fléau. Pour M. Rebbah, le choix d’une école primaire pour célébrer cette année la journée nationale de la sécurité routière traduit la volonté « de mettre au point un nouveau système de valeurs au sein de l’école ».

Le ministre a réaffirmé à ce titre que 80 pc des accidents de la circulation sont liés à l’élément humain, relevant la nécessité pour tout un chacun des trois millions d’utilisateurs de véhicules dans le Royaume de faire prévaloir sa conscience.

M. Rebbah n’a pas manqué de préciser que 14 mille familles sont endeuillies par les accidents de la route qui constituent désormais un « véritable fléau socio-économique et une véritable guerre », rappelant que l’année 2012 a connu un changement notable en matière de renforcement du contrôle. Le Maroc, a-t-il ajouté, réalise des avancées dans le domaine des infrastructures et sera dans l’avenir largement doté de technologies de contrôle modernes.

Pour sa part, le ministre d’Etat Abdallah Baha, a noté que les accidents de la route au Maroc « sont tout aussi dangereux que les guerres », faisant quotidiennement une dizaine de morts en plus des blessés et d’infirmes, outre les répercussions sociales.

Ces chiffres, a-t-il poursuivi, « nous interpelle tous en tant que gouvernement, société civile, observateurs et utilisateurs de la route et met chacun de nous face à ses responsabilités ».
M. Baha a en outre lié la persistence de ce phénomène à l’élément humain qui doit, selon lui, doit faire preuve de patience, de tolérance et de sens coopération.

De son côté, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, M. Youssef Belqasmi, a affirmé que le département compte adopter deux approches pédagogiques, veillant à inclure ces concepts dans le cursus scolaire et dans les activités intégrées. Ces actions ont pour objectif de renseigner sur les valeurs propres à la sécurité routière.

A l’occasion de la journée nationale de la sécurité routière, dix conventions de partenariat ont été signées avec plusieurs départements concernés par la sécurité routière, notamment le ministère de la Justice et des Libertés, le ministère de la Jeunesse et du Sport, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, l’Institut supérieur de l’Information et de la Communication et le Centre cinématographique marocain.

Ces conventions viennent s’ajouter à trois autres, signées jeudi dernier à Rabat lors de la réunion du comité permanent de la sécurité routière, présidé par le chef du gouvernement Abdelillah Benkirane, entre le ministère du Transport et de l’Equipement, les ministères de l’Education nationale et la Santé et l’Office national de Formation professionnelle et de promotion du travail.
La charte nationale de la bonne conduite sur route a également été conclue lundi pour garantir l’engagement des responsables des différents secteurs concernés par la question d’améliorer les conditions d’utilisation de la route.

Dans le cadre des activités prévues pour la célébration de la journée nationale de la sécurité routière, le coup d’envoi de la 1ère édition de la caravane pour le développement et la sécurité routière a été donné la semaine dernière.
Avec plus de 67.515 accidents en une année dont 3434 sont mortels, le Maroc se classe au palmarès peu convoité des routes les plus dangereuses au monde

17 février 2013

LA VITESSE

La vitesse aggrave et provoque les accidents. Elle les aggrave puisque plus on roule vite, plus les conséquences de l’accident sont graves. Elle les provoque dans la mesure où elle réduit les possibilités de manœuvrer à temps et donc d’éviter l’accident. Excessive ou inadaptée, la vitesse est la principale cause de mortalité sur les routes. 
Or, le risque lié à la vitesse n’est souvent pas correctement perçu par les conducteurs. Les conséquences de la vitesse sont multiples (surconsommation de carburant, pollution, bruit, usure prématurée du moteur…)
mais ici, nous allons étudier les plus graves, c’est-à-dire les conséquences sur la sécurité.

1. Les effets de la vitesse sur le véhicule

  • La voiture devient moins maniable. Une vitesse excessive rend le changement de trajectoire et la maîtrise du véhicule plus difficiles, en diminuant notamment l’adhérence des roues.
  • Il suffit parfois de quelques km/h de trop pour qu’un véhicule fasse une sortie de route dans un virage. Si la force centrifuge est plus forte que l’adhérence, la voiture quitte la route. Pour réduire la force centrifuge, il suffit de réduire sa vitesse.
  • La consommation de carburant augmente avec la vitesse. Les moteurs et autres éléments mécaniques sont généralement conçus pour être économes et peu polluants, mais seulement aux vitesses réglementaires.

2. Les effets sur le conducteur

Les limitations de vitesse ont été fixées à partir d’observations scientifiques des limites de l’individu (perception visuelle, temps de réaction, résistance aux chocs) et de lois physiques (freinage, adhérence…). Au-delà de ces limites, la sécurité des usagers de la route est mise en danger.
Plus la vitesse augmente, plus le champ visuel est réduit. Ainsi, en tant que piéton, on dispose d'un champ de 180°, voire un peu plus. Devenu automobiliste, on ne dispose plus que d'un champ visuel de 100° à 40 km/h, de 75° à 70 km/h, de 45° à 100 km/h et de 30° à 130 km/h =: une vision « en couloir » .
Champ visuel exprimé en degrés
  • La distance d’arrêt augmente avec la vitesse. Elle correspond à la distance parcourue pendant le temps de réaction du conducteur plus la distance de freinage du véhicule. Face à un événement imprévu, le conducteur réagit toujours avec un léger temps de décalage. Ce temps de réaction varie de 1 à 2 secondes et dépend de l’attention du conducteur, de son expérience de la conduite, de son état physique et des conditions de circulation. Avec la vitesse, la distance parcourue pendant ce délai incompressible s’accroît, quel que soit le conducteur. La distance de freinage du véhicule dépend, bien entendu, de l’état de la chaussée : sur sol humide, elle est quasiment multipliée par deux. Mais c’est la vitesse qui a le plus d’influence sur la distance de freinage. Quand la vitesse double, la distance de freinage est multipliée par quatre : on dit que la distance de freinage varie avec le carré de la vitesse.

  • Rouler vite fatigue ! Obligeant le conducteur à traiter un grand nombre d’informations en un minimum de temps et à adapter en permanence sa vision, la vitesse induit un stress important qui entraîne fatigue et perte de vigilance, les deux facteurs principaux de l’accident.
  • En cas d’accident, le choc est plus violent, et les conséquences plus graves. Jusqu’à 30 km/h, la probabilité d’être tué lors d’un choc frontal est quasi nulle. Mais elle augmente rapidement avec la vitesse. Ainsi, la probabilité qu’un conducteur ceinturé soit tué lors d’un choc frontal à 70 km/h est de 50%. Pour tout passager du véhicule, même ceinturé, à la suite d’un choc au-dessus de 80 km/h, la mort est quasi inévitable. 
  • Le temps gagné avec une vitesse plus élevée est toujours surévalué. Il s’élève à 6 minutes environ quand on roule sur autoroute en continu à 150 km/h au lieu de 130 km/h pendant 100 km, hors arrêts et ralentissements.
  • Redoublez de vigilance la nuit : les feux de croisement n’éclairent qu’à 30 m. Dès 70 km/h, l’obstacle qui surgit dans cette zone éclairée est inévitable.

16 février 2013

JNSR: A quand la fin de l'hécatombe ?


Rabat, 16 févr. 2013 (MAP) - Avec plus de 67.515 accidents en une année dont 3434 sont mortels, le Maroc se classe au palmarès peu convoité des routes les plus dangereuses au monde. Ainsi, la journée nationale de la sécurité routière, célébrée le 18 février de chaque année, est malheureusement une triste occasion pour revenir sur un décompte funeste des victimes des routes marocaines.

En effet, il ne se passe pas un jour sans que des morts ou blessés ne viennent alourdir un bilan déjà assez pesant. Le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC) fait état de 4055 tués, 11791 blessés graves et 89317 blessés légers entre décembre 2011 et décembre 2012.

Le plus spectaculaire des accidents enregistrés au cours de l'année dernière a coûté la vie à 43 personnes suite à la chute d'un autocar juste après avoir franchi le col de Tizin Tichka, qui culmine à 2300 mètres d'altitude.

Les statistiques sont tout aussi éloquentes que désastreuses quand on tient compte du volume du parc automobile marocain, qui n'excède pas les 3 millions de véhicules. Un parc automobile et un taux de motorisation certes réduits par rapport aux autres pays mais qui n'empêchent pas de faire des routes marocaines un mouroir qui tue 14 fois plus qu'en France, 23,3 fois plus qu'en Suède et 11,7 fois plus qu'aux Etats-Unis, selon une étude effectuée par le CNPAC.

Au-delà du drame humain qui endeuille des milliers de familles chaque année au Maroc, les accidents de la route pèsent également sur l'économie nationale et hypothèquent la croissance.

D'après des estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le coût socio-économique des accidents au Maroc serait de 11,5 milliards de dirhams par an, soit 2 pc du PIB.

Tout porte en fait à penser qu'il s'agit bien d'une "criminalité routière" qui a pour origine plusieurs facteurs particulièrement le manque de civisme des usagers de la route et le non-respect du code de la route.

Près de 94 pc des usagers de la route ne respectent pas le panneau STOP, 28 pc des conducteurs des véhicules légers en milieu urbain ne mettent pas la ceinture de sécurité, 9 pc des conducteurs des véhicules en milieu urbain et 29 pc de motocyclistes ne s'arrêtent pas au feu rouge, selon des données du ministère de l'Equipement et du Transport.

Il suffit d'ajouter à ceci la conduite sans permis ou avec des permis de complaisance, l'excès de vitesse, la conduite sous l'emprise de l'alcool ou la drogue, les dépassements dangereux et la surexploitation de chauffeurs routiers par des propriétaires hantés par l'accroissement du gain, pour comprendre facilement pour quelle raison le facteur humain est cité comme première cause des accidents de la route au Maroc.

Le défi majeur réside par conséquent dans le changement des mentalités et du comportement des usagers de la route. Toutefois, il ne faut pas négliger l'état des infrastructures routières qui est également à plaindre dans certaines régions du Maroc.

Le Maroc, conscient des répercussions néfastes des accidents de la route, a depuis plusieurs années pris des mesures pour améliorer la sécurité routière, notamment le nouveau code de la route qui a largement contribué à une baisse, quoique minime, du nombre des accidents et des victimes de la guerre des routes.

Une décennie d'action pour la sécurité routière 2011-2020 a également été lancée dans l'objectif d'inscrire, de manière durable, la baisse des indicateurs de sécurité routière.

La journée nationale de la sécurité routière interpelle cette année l'ensemble de la société pour prendre part à ce chantier. Célébrée sous le thème "4000 tués nous sommes tous responsables!", la journée coïncide avec la dernière année de mise en œuvre du troisième Plan Stratégique Intégré d'Urgence (PSIU III) 2010-2013.

Le bilan est sans doute sinistre, mais les efforts des différentes parties concernées sont louables et méritent d'être cités.

Au niveau médiatique, 13 spots TV et Radio ont été diffusés sur différents thèmes de la sécurité routière dont le contrôle de la vitesse par radars, le port de la ceinture de sécurité aux sièges arrière, le port du casque, l'usage du téléphone au volant, la sécurité des usagers vulnérables et le respect des pistes cyclables.

Il y a lieu également de citer la conception et la diffusion de 17 émissions Radio traitant des différents thèmes liés à la prévention et à la sécurité routières dans le cadre d'une convention de partenariat entre le CNPAC et la SNRT.

Sur le plan éducatif, un ensemble d'actions d'Education Routière a été organisé en coopération et en coordination directe avec les établissements scolaires publics et privés, profitant à plus de 4000 enfants et 80 cadres enseignants.

Le temps est à l'action pour ne plus voir davantage de vies fauchées par des chauffards imprudents ou sacrifiées à cause de routes mal équipées ou mal entretenues.(MAP).

15 février 2013

LA CONDUITE PROFESSIONNELLE


Concept :

Le Concept de conducteur professionnel a été introduit en vue de reconnaître le statut professionnel des conducteurs des moyens de transport public de personnes et de marchandises, de préserver leurs droits et de valoriser leur métier.

Ce nouveau concept est également de nature à contribuer efficacement à la mise à niveau du secteur du transport routier et améliorer les conditions d’exercice de la profession, ainsi que la sécurité et la qualité des services offerts.

Le code interdit ainsi formellement la conduite des véhicules de transport public par tout conducteur non titulaire de « sa carte de conducteur professionnel », en cours de validité. En outre, le code institue les temps de « conduite » et de « repos » que devront respecter les conducteurs et les entreprises qui les emploient, garantissant ainsi la préservation de la vigilance du chauffeur et renforçant la sécurité de circulation du véhicule.

Il a également mis en place de nouvelles conditions d’accès à la profession de conducteur professionnel, en instaurant l’obligation aux candidats à l’obtention du permis de conduire de camions et autocars (catégorie « C » et « D »), d’être titulaire d’un permis de catégorie « B » depuis 2 ans au moins.

La Carte Professionnelle donne au chauffeur le droit de conduire d’une façon professionnelle les moyens de transports suivants :
  • Les véhicules de transport de marchandises pour le compte d’autrui ou pour compte propre, dont le Poids Total Autorisé en Charge (PTAC) est égale ou supérieur à 3500 kg ;
  • Les véhicules de transport public de voyageurs et touristique ;
  • Les véhicules de transport du personnel et de transport scolaire ;
  • Les taxis de première et deuxième catégories ;
  • Les autobus de transport urbain.

La Carte professionnelle est délivrée aux conducteurs titulaires des permis de conduire de la catégorie considérée et ayant suivi une formation de qualification initiale dispensée dans des établissements dûment agréés à cet effet. La durée de validité est de 5 ans renouvelable sous condition de justification de suivi de la formation continue mise en place à cet effet durant la 5ème année.

Ces formations sont axées sur la réactualisation et la vérification des connaissances du chauffeur concernant les textes législatifs et organisationnels régissant la circulation routière, la législation du travail ainsi que les règles de bon usage du véhicule, de bonnes attitudes à adopter face aux situations dangereuses et d’utilisation des dispositifs de sécurité lors du chargement, déchargement et fixation de la marchandise.

Au-delà de son impact positif sur la sécurité routière, la carte professionnelle et la réglementation du temps de conduite et de repos, contribueront à l’amélioration des conditions sociales de travail des chauffeurs professionnelles et obligeront les entreprises à employer des chauffeurs qualifiés, les amenant ainsi à respecter le code de travail, la déclaration à la CNSS, la couverture médicale et autres avantages sociaux.

Mesures d’accompagnement :

Le Code prévoit un dispositif d’intégration des conducteurs professionnels en exercice actuellement. Ces conducteurs sont dispensés de la formation initiale qualifiante.et recevront leurs cartes sur demande et justification d’exercice de la profession. Le premier renouvellement de la carte sera assujetti au suivi d’une session gratuite de formation continue durant le délai qui sera fixé par l’administration et qui n’excèdera pas cinq ans.

14 février 2013

LE CONTROLE TECHNIQUE



Concept :La visite technique est une opération périodique qui a pour objectif de vérifier la conformité des véhicules aux conditions réglementaires en vigueur et de s'assurer s'ils sont aptes à circuler sur la voie publique. Cette opération vise à s’assurer du bon état du véhicule, de son équipement en organes de sécurité nécessaires et de l'absence de dysfonctionnements et de défauts mécaniques ou techniques.

La mise à niveau du secteur de la visite technique a pour objectif d'assurer plus de dynamisme dans ce secteur et améliorer la qualité du service de contrôle technique. L’objectif escompté à terme est de contribuer à la lutte contre le fléau des accidents de la circulation par l'amélioration de l'état mécanique du parc automobile national et sa mise en conformité avec les conditions et les standards de sécurité routière et de protection de l'environnement.

Cette mise à niveau vise également la professionnalisation des activités de la visite technique par l’instauration de la gestion informatisée par réseaux en se basant sur les nouvelles technologies d’information. L’objectif à terme est de donner plus de crédibilité et de transparence au contrôle technique automobile.

La visite technique concerne tous les véhicules soumis à l’immatriculation selon les périodicités fixées par l’Administration, avant leur mutation (changement de propriétaire) ou réenregistrement ou après l’introduction d’un changement ou altération susceptibles d’avoir un effet sur leurs caractéristiques mécaniques et techniques ou sur leur type d’usage. Elle est effectuée dans le cadre d’un système d'information automatisé où les principaux tests nécessaires sont enregistrés et la traçabilité de toutes les phases de la visite est sauvegardée. Si la visite technique est concluante, le document attestant le contrôle technique remis au propriétaire du véhicule, doit impérativement être à bord du véhicule lors de sa circulation sur la voie publique.

Les opérations de visite technique sont assurées par l’administration ou par les personnes morales autorisées à cet effet dans le cadre de réseaux et conformément à un cahier de charges. Les centres de visite technique, sont interdits de l’exercice d’autres activités de réparation ou de commerce des véhicules ou de leurs accessoires et doivent disposer des capacités financières et techniques et des compétences requises pour exercer la visite technique selon la réglementation en vigueur.

Il est à signaler que la mise en réseaux informatiques des centres de visite technique, permet le partage de toutes les informations et les données relatives aux opérations de visite technique.

La gestion des centres de visite technique doit être confiée à des personnes qualifiées pour s’assurer et contrôler la bonne exécution des opérations de visite technique. Ces dernières doivent être effectuées par des agents visiteurs ayant les qualifications requises et l’autorisation d’exercer. Ces agents doivent suivre des formations continues pour la mise à jour de leurs connaissances et l’amélioration de leurs aptitudes techniques et professionnelles.

 Mesures d’accompagnement :Les propriétaires des CVT en activité actuellement, doivent se regrouper en réseaux en respectant le nombre minimal de centres et de lignes fixés par la loi ou de rejoindre l’un des réseaux existants et ce, dans un délai de deux ans à compter du 1er octobre 2010.

Le nouveau code a également fixé une période d’une année durant laquelle les personnes titulaires du certificat d’aptitude professionnelle d’agent visiteur en exercice, peuvent demander la nouvelle autorisation professionnelle.

Dans le même sens, une période transitoire de 5 ans maximum à compter de l’entrée en vigueur du nouveau code de la route, a été fixée pour les titulaires des cartes grises établis sur support papier afin de les échanger par la nouvelle carte grise électronique.

11 février 2013

L'ALCOOL AU VOLANT

Contrairement à un conducteur vigilant, un conducteur sous l’effet de l’alcool est incapable de se concentrer face aux situations de risque et constitue un danger permanent pour lui-même et pour les autres usagers de la route. Dans la plupart du temps, il ne perçoit ni le niveau de la vitesse qu’il pratique ni les manœuvres qu’il entreprend, ce qui le rend incapable d’estimer le danger. Ses réactions deviennent donc lentes et non cadencées et ne lui permettent pas de réagir convenablement pour effectuer les manœuvres requises.
Le code de la route a, de ce fait, érigé la conduite avérée sous l’effet d’alcool en délit afin de préserver la vie de tous les citoyens sur routes. En outre et dans un souci de prévention de tout abus contre les conducteurs, la loi a instauré l’obligation de recours et d’usage par l’agent de contrôle de l’alcootest ou l’éthylotest pour la constatation objective de la conduite sous l’effet de l’alcool.
L’alcootest ou l’éthylotest est un dispositif préventif qui permet de détecter la présence effective de l’alcool dans l’haleine du conducteur. L’alcootest est muni d’un embout hygiénique et jetable après chaque opération de mesurage.
Par ailleurs, le dispositif d’établissement de la preuve de l’infraction prévu dans le code préserve et garantit les droits du conducteur, grâce au recours systématique aux analyses de sang pour prouver définitivement la présence ou non de l’alcool dans le sang.
Comme ce dispositif est prévu à usage préventif, tout conducteur peut être soumis à l’épreuve de l’alcootest par simple sondage et sans préjugés de quelque nature que ce soit.
Le Code de la Route a donc clairement sanctionné la conduite sous l’effet de l’alcool, sans distinguer entre l’état d’ébriété et l’état d’ivresse. Cette infraction est ainsi qualifiée de délit et est passible d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à une année et/ou d’une amende de 5000 DH à 10000 DH, ainsi que la suspension du permis de conduire pour une durée variant entre 6 mois et une année.

8 février 2013

LE PERMIS A POINTS

Le permis à points est un nouveau dispositif pédagogique en matière de sécurité routière. Il consiste à attribuer à chaque permis de conduire un capital de points susceptibles d’être réduit si le titulaire du permis commet une infraction sanctionnée par le retrait de points. Parallèlement, le code de la route a instauré un système souple pour la récupération des points perdus, si le titulaire du permis de conduire observe certaines règles.

Le permis à points est ainsi un dispositif préventif qui incite chaque conducteur à adopter des comportements conformes aux exigences de la sécurité routière et à se conformer aux règles fondamentales de la circulation. Il offre également aux conducteurs la possibilité d’améliorer leur comportement en suivant des sessions d’éducation à la sécurité routière.

C’est un dispositif équitable dans la mesure où il affecte, par le retrait non discriminatoire de points, tous les conducteurs quelque soit leur niveau de vie et leur catégorie socioprofessionnelle.

Le permis de conduire dispose d’un capital de vingt (20) points pendant la période probatoire de deux (2) ans, et de trente (30) points quand il devient définitif.

Le retrait de points n’est pas opéré par les agents de contrôle, mais par l’administration en charge des transports qui débite le compte de chaque conducteur sur la base :

► de la décision judiciaire définitive prononcée par le tribunal ;

► du document attestant le règlement à l’amiable de l’infraction par le paiement du montant de l’ATF.

De même, l’administration en charge des transports crédite le solde du permis de conduire selon les modalités ci-après :

► De 4 points si le conducteur suit une session d’éducation à la sécurité routière ;
► De 4 points si le conducteur ne commet pas d’infraction sanctionnée par le retrait de points pendant une année ;
► Si le conducteur a un solde de moins de 8 points et ne commet pas d’infraction sanctionnée de retrait de points pendant 2 ans, son solde est relevé à 12 points ;
► Le conducteur récupère la totalité de son solde (30 points) s’il ne commet pas d’infraction sanctionnée de retrait de points pendant 3 ans.

Les sessions d’éducation à la sécurité routière sont dispensées par des établissements agréés à ce titre sur la base d’un cahier des charges établi à cet effet.

Il est à signaler que la mise en œuvre du système de permis à points sera opérée au niveau de la base de données de l’administration en charge des transports, quelque soit la nature du support du permis de conduire (papier ou carte à puce électronique).

6 février 2013

LA CEINTURE DE SECURITE

1 personne = 1 place = 1 ceinture

La ceinture de sécurité est un des éléments de sécurité de l’automobile ou du car. Le port de la ceinture par le conducteur et tous les passagers est obligatoire.

Le rôle de la ceinture de sécurité est de protéger du choc d’un accident et du risque d’éjection du véhicule (« catapultage »). Un choc à faible vitesse peut être mortel sans ceinture (un choc à 50 km/h est équivalent à une chute du quatrième étage d’un immeuble).
La ceinture doit être correctement ajustée pour être efficace : elle doit passer sur l’épaule (et surtout pas toucher le cou) et la partie basse doit maintenir les os du bassin (haut des cuisses et pas sur le ventre pour ne pas provoquer de blessures graves en cas de choc). La ceinture ne doit pas non plus être vrillée sinon elle pourrait devenir coupante en cas de choc. C’est pourquoi un rehausseur est nécessaire pour les enfants, généralement jusqu’à 10 ans (au moins 1,35 m) afin d’adapter la ceinture à la taille du passager.
Enfin, un enfant n’a pas le droit, en principe, d’être assis sur le siège avant jusqu’à l’âge de 10 ans, pour la même raison d’adaptation de la ceinture à la taille du corps.
 
La ceinture de sécurité est obligatoire à l’avant et à l’arrière :