16 avril 2013

Deuxième Semaine mondiale des Nations Unies pour la sécurité routière



Messages clés

La deuxième Semaine mondiale des Nations Unies pour la sécurité routière, qui aura lieu du 6 au 12 mai 2013, offre une occasion unique d’attirer l’attention sur la question de la sécurité des piétons. Nous sommes tous des piétons : il nous arrive parfois de marcher jusqu’à notre destination ou de la quitter à pied ; au minimum, nous commençons et terminons la plupart de nos déplacements à pied. Pour marcher, nul besoin de payer un ticket, d’acheter du carburant, de détenir un permis ou de s’immatriculer. Marcher fait partie intégrante de la qualité de vie de nos communautés.


Les piétons représentent un quart environ du nombre de décès sur les routes chaque année dans le monde. En raison du manque d’attention porté à leurs besoins et de la tendance ces dernières décennies à favoriser le transport motorisé privé, les piétons sont aujourd’hui exposés à un risque accru de décès, de traumatisme et de handicap. Parmi ceux qui perdent la vie, on compte un grand nombre d’enfants et de personnes âgées. La plupart des décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où la motorisation rapide pose des problèmes supplémentaires ; toutefois, la sécurité des piétons demeure une préoccupation dans les pays du monde entier.

Beaucoup peut être fait pour adapter davantage notre monde aux déplacements à pied, en fournissant à tous les piétons des installations sûres, fiables et accessibles. Il n’existe pas de mesure unique pour lutter efficacement contre l’ensemble des risques auxquels les piétons sont exposés dans les différents environnements. Les mesures les plus efficaces consistent notamment à contrôler la vitesse des véhicules, à séparer les piétons de la circulation par des trottoirs et des passages pour piétons, à augmenter la visibilité des piétons et à garantir le comportement responsable de tous les usagers de la route. Il est possible de sauver des vies en adoptant des lois à cet effet, en contrôlant plus strictement leur application et en veillant à établir des liens avec les autres modes de transport.

Garantir la sécurité des piétons permettra d’encourager la pratique de la marche, qui améliore la santé. La marche diminue le risque de cardiopathie, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, de cancer, de démence, de dépression et d’obésité. Limiter les déplacements en véhicule à moteur entraîne aussi une diminution de la pollution atmosphérique et sonore, ce qui a des répercussions positives sur la santé. Marcher peut améliorer notre santé, notre forme et notre ligne et devrait devenir le choix le plus agréable, le plus pratique et le plus sûr pour la plupart des déplacements.

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